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Washington impose des restrictions à l’exportation contre les fabricants chinois de semi-conducteurs

AFP|Publié à 10h19

Washington impose des restrictions à l’exportation contre les fabricants chinois de semi-conducteurs

En outre, 140 entreprises chinoises supplémentaires sont concernées par des restrictions à l'exportation. (Photo: Getty Images)

Les États-Unis ont annoncé lundi de nouvelles mesures de restrictions à l’exportation vers la Chine de semi-conducteurs, afin d’«entraver la capacité de la Chine à acquérir et produire les technologies nécessaires à sa modernisation militaire», a annoncé le département du Commerce.

Avec ces restrictions, «les États-Unis ont pris des mesures importantes pour protéger notre technologie de toute utilisation par nos adversaires qui menacerait notre sécurité nationale», a déclaré Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, cité dans le communiqué.

Concrètement, le département du Commerce contrôlera les exportations de ces technologies, s’il estime que cela menace la sécurité nationale américaine.

De nouveaux contrôles sont ainsi mis en place pour l’exportation de 24 types d’équipements de fabrication des semi-conducteurs ainsi que trois types d’outils logiciels pour le développement ou la production de ces puces électroniques.

En outre, 140 entreprises chinoises supplémentaires sont concernées par des restrictions à l’exportation, car considérées comme agissant à la «demande de Pékin pour faire avancer les objectifs avancés de la Chine en matière de puces, ce qui présente un risque pour la sécurité nationale des États-Unis et de leurs alliés», précise le département du Commerce.

Sont concernées entre autres les sociétés chinoises de puces Piotech et SiCarrier Technology, ou encore Naura Technology Group, qui fabrique des équipements de production de puces, selon le ministère du Commerce.

Cet «ensemble de règles» doit «nuire davantage à la capacité de la Chine à produire des semi-conducteurs (…) qui pourraient être utilisés dans la prochaine génération d’armes ainsi que dans l’intelligence artificielle (IA) et l’informatique avancée, qui ont d’importantes applications militaires», a précisé le ministère dans un communiqué.