Apprendre et s’amuser sans écran avec Tokidos
Emmanuel Martinez|Publié il y a 27 minutes | Mis à jour il y a 25 secondesS’adressant aux enfants de 3 à 8 ans, ce produit technologique comprend cinq Playcubes qui visent à développer leurs habiletés mathématiques, langagières et musicales à travers des histoires et des jeux. (Photo: 123RF)
Les parents savent jusqu’à quel point il est difficile de lutter contre le désir des enfants de regarder des écrans. La start-up montréalaise Tokidos croit avoir trouvé la solution à ce problème avec Playcubes, une plateforme de jeux sonore et sensorielle, avec des images et de la couleur, mais sans écran.
S’adressant aux enfants de 3 à 8 ans, ce produit technologique comprend cinq Playcubes qui visent à développer leurs habiletés mathématiques, langagières et musicales à travers des histoires et des jeux. Le tout est interactif.
«Cela stimule la curiosité des jeunes et leur amour de l’apprentissage tout en inculquant de bonnes valeurs, explique le fondateur et président de Tokidos, Ralph Nakhle, en entrevue. Le problème dans le marché, c’est que l’excès de temps d’écran est un vrai casse-tête pour les parents et qu’il y a très peu d’alternatives.»
Il a donc voulu répondre aux préoccupations des parents avec ce jeu qui vient combler des besoins d’apprentissage, mais aussi qui permet aux jeunes de s’amuser.
«C’est un outil social, souligne-t-il. La rétroaction qu’on a eue des parents et des premiers testeurs est exceptionnelle. Les enfants jouent de manière régulière, seuls ou ensemble, sans leurs parents ou avec eux.»
Tokidos propose notamment de s’amuser avec des classiques, comme l’histoire Boucle d’or et les trois ours ou le jeu Bataille des sous-marins.
Ventes en ligne
La jeune pousse d’une douzaine d’employés vend son produit directement en ligne via son site web ou sur Amazon.
Fondée en 2020, elle a récolté 1,35 million de dollars (M$) cette année en capital de la part de Triptyq Capital, Investissement Québec et Boréal Ventures. Tokidos prend des commandes depuis juillet dernier.
«Notre stratégie de marketing se fait en ligne, notamment avec des publicités et des influenceurs, explique le patron. La beauté du marketing en ligne, c’est qu’on n’a pas besoin de se limiter géographiquement, car on vise l’Amérique du Nord en entier.»
Jusqu’à présent, le trois-quarts de ventes a été pour des modules en anglais, le reste en français.
«Le mois dernier, nous avons réalisé 75 000$ en vente, dit l’entrepreneur. L’objectif, c’est de vendre 8000 Playcubes cette année, soit pour environ 1,2M$. L’an prochain, on espère écouler 50 000 plateformes de jeu.»
Pour le moment, la plateforme se détaille à 169,99$, ce qui inclut trois jeux. Les autres jeux ou histoires peuvent être achetés individuellement ou à forfait. Il y a en aura une dizaine d’offert cette année et davantage en 2025.
«Ce n’est pas le prix d’un jouet, mais c’est beaucoup plus qu’un jouet, note Ralph Nakhle. C’est un outil technologique qui est conçu pour les enfants qui vont se l’approprier et l’utiliser pour des années à venir. C’est un investissement plus qu’autre chose.»