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Quelques domaines où la demande est forte

Anne-Marie Tremblay|Édition de la mi‑octobre 2020

Quelques domaines où la demande est forte

(Photo: 123RF)

Malgré les impacts économiques de la COVID-19 sur certains secteurs d’emploi, la demande continue d’être forte pour d’autres types de postes, assurent les recruteurs. Voici quelques-uns des domaines qui ont le vent dans les voiles.
Alors que les entreprises ont été propulsées en mode télétravail, tout ce qui concerne l’informatique continue d’avoir la cote. « On a vu un ralentissement dans le secteur des technologies de l’information (TI), mais pas beaucoup compte tenu des circonstances, note Dominic Lévesque, conseiller en relations industrielles agréé (CRIA) et président du groupe Randstad Canada. Du jour au lendemain, tout le monde avait besoin de travailler de la maison. Alors, tout ce qui a trait à l’assistance technique, aux ventes en ligne, à l’infonuagique ou au travail à distance a généré une forte demande. »
Même son de cloche du côté de Luc Hanna, directeur adjoint et spécialiste en gestion des talents chez Willis Towers Watson. Le conseiller en ressources humaines agréé (CRHA) a dressé une compilation des secteurs d’emplois où la demande de main-d’œuvre est demeurée soutenue pendant la crise de la COVID-19. En plus des postes en lien avec le commerce électronique et la collaboration en ligne, il note que travailleurs du domaine de la sécurité – en ligne ou en personne –, ont été très recherchés. Idem pour les travailleurs des secteurs du commerce et de la santé. 
Les embauches dans les secteurs de la comptabilité et des finances se sont également maintenues, tout comme en assurances, considérées comme un service essentiel. Le recrutement dans ce domaine s’est toutefois avéré compliqué, alors que le confinement a bousculé les activités de l’Autorité des marchés financiers, qui octroie les permis permettant d’accéder à plusieurs professions en lien avec les assurances, raconte Jérémy Muller, vice-président de Totem, recruteur de talent. « Pendant cette période, il a donc fallu repousser beaucoup d’embauches et se tourner vers des travailleurs qui avaient déjà leur permis », fait-il remarquer.
Des tâches optimisées
Le vice-président régional de Robert Half, Michael O’Leary, observe que certaines compétences, notamment en informatique, sont actuellement particulièrement recherchées par les employeurs. « Tout ce qui touche la gestion de projet, la capacité à utiliser des outils comme Teams ou la gestion à distance » constituent aussi des atouts pour les candidats. 
De son côté, Dominic Lévesque constate une augmentation des compétences requises pour occuper certains postes. « La technologie est en train de transformer les fonctions d’assistance, comme réceptionniste ou commis comptable. Dans ce genre de postes, soit on confie aux employés un double rôle pour diminuer les coûts, soit on automatise une partie de leurs fonctions. » 
Il cite les systèmes de gestion des appels automatisés, qui confient à des robots une partie des tâches. « La réceptionniste est devenue secrétaire, puis secrétaire de direction, et elle s’occupe maintenant d’une partie des tâches de comptabilité. C’est un phénomène qu’on voit de plus en plus », illustre le CRIA. Un mouvement déjà amorcé avant la crise et qui risque de se poursuivre et de s’amplifier, alors que plusieurs organisations veulent limiter leurs dépenses.
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RECRUTEMENT. Malgré les impacts économiques de la COVID-19 sur certains secteurs d’emploi, la demande continue d’être forte pour d’autres types de postes, assurent les recruteurs. Voici quelques-uns des domaines qui ont le vent dans les voiles.

Alors que les entreprises ont été propulsées en mode télétravail, tout ce qui concerne l’informatique continue d’avoir la cote. « On a vu un ralentissement dans le secteur des technologies de l’information (TI), mais pas beaucoup compte tenu des circonstances, note Dominic Lévesque, conseiller en relations industrielles agréé (CRIA) et président du groupe Randstad Canada. Du jour au lendemain, tout le monde avait besoin de travailler de la maison. Alors, tout ce qui a trait à l’assistance technique, aux ventes en ligne, à l’infonuagique ou au travail à distance a généré une forte demande. »

Même son de cloche du côté de Luc Hanna, directeur adjoint et spécialiste en gestion des talents chez Willis Towers Watson. Le conseiller en ressources humaines agréé (CRHA) a dressé une compilation des secteurs d’emplois où la demande de main-d’œuvre est demeurée soutenue pendant la crise de la COVID-19. En plus des postes en lien avec le commerce électronique et la collaboration en ligne, il note que travailleurs du domaine de la sécurité – en ligne ou en personne –, ont été très recherchés. Idem pour les travailleurs des secteurs du commerce et de la santé. 

Les embauches dans les secteurs de la comptabilité et des finances se sont également maintenues, tout comme en assurances, considérées comme un service essentiel. Le recrutement dans ce domaine s’est toutefois avéré compliqué, alors que le confinement a bousculé les activités de l’Autorité des marchés financiers, qui octroie les permis permettant d’accéder à plusieurs professions en lien avec les assurances, raconte Jérémy Muller, vice-président de Totem, recruteur de talent. « Pendant cette période, il a donc fallu repousser beaucoup d’embauches et se tourner vers des travailleurs qui avaient déjà leur permis », fait-il remarquer.

Des tâches optimisées

Le vice-président régional de Robert Half, Michael O’Leary, observe que certaines compétences, notamment en informatique, sont actuellement particulièrement recherchées par les employeurs. « Tout ce qui touche la gestion de projet, la capacité à utiliser des outils comme Teams ou la gestion à distance » constituent aussi des atouts pour les candidats. 

De son côté, Dominic Lévesque constate une augmentation des compétences requises pour occuper certains postes. « La technologie est en train de transformer les fonctions d’assistance, comme réceptionniste ou commis comptable. Dans ce genre de postes, soit on confie aux employés un double rôle pour diminuer les coûts, soit on automatise une partie de leurs fonctions. » 

Il cite les systèmes de gestion des appels automatisés, qui confient à des robots une partie des tâches. « La réceptionniste est devenue secrétaire, puis secrétaire de direction, et elle s’occupe maintenant d’une partie des tâches de comptabilité. C’est un phénomène qu’on voit de plus en plus », illustre le CRIA. Un mouvement déjà amorcé avant la crise et qui risque de se poursuivre et de s’amplifier, alors que plusieurs organisations veulent limiter leurs dépenses.