(Photo: Axel Heimken / Getty Images)
Les problèmes financiers rencontrés par Northvolt n’inquiètent pas seulement les gouvernements qui ont mis de l’argent dans le projet d’usine de batteries électriques. Plusieurs grandes caisses de retraite canadiennes ont investi dans Northvolt.
L’Office d’investissement du régime de pensions du Canada (OIRPC), la Société de gestion d’investissement de l’Ontario (IMCO), le Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (RREO) et la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) ont participé à un tour de table de 2,3 milliards de dollars américains de financement de la dette convertible du fabricant suédois de batteries pour véhicules électriques, pointe le Globe and Mail. Et le régime de retraite à prestations déterminées OMERS a acheté un nombre non divulgué d’actions Northvolt en 2021.
Dans le détail, IMCO aurait investi 400 millions de dollars (M$) dans l’émission de dettes en 2023, tandis que la CDPQ aurait avancé 150M$, et que l’OIRPC aurait misé 55M$US. OMERS et BlackRock ont aussi prêté à Northvolt.
Il est difficile d’évaluer comment seront positionnées les quatre caisses de retraite canadiennes exposées à Northvolt. Les prêteurs se classent généralement devant les détenteurs d’actions quand une entreprise est restructurée, rappelle le quotidien.
Ce texte est paru dans le magazine Avantages le 21 novembre 2024.
