Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

La recette de Line Rochefort: bonhomme, baleines et tourbières

Claudine Hébert|Édition de la mi‑septembre 2024

La recette de Line Rochefort: bonhomme, baleines et tourbières

Line Rochefort  (Photo: courtoisie)

RÉUNIONS ET CONGRÈS. Bien avant que Line Rochefort ne devienne membre officielle du Cercle des ambassadeurs de Québec en 2008, cette professeure titulaire au Département de phytologie de l’Université Laval était déjà passée maître dans l’organisation de rendez-vous d’envergure nationale et internationale dans sa cour.

En 1996, cette mordue d’écologie, passionnée de tourbières, organisait déjà son tout premier symposium sur la biologie des sphaignes (espèces de mousses qui forment les tourbières), à l’Université Laval. « C’était la première fois qu’un événement du genre se tenait dans le Nord-Est américain. Cette rencontre avait réuni plus de 200 experts venus de partout sur le globe », raconte la professeure.

Depuis ce jour, Line Rochefort a tiré les ficelles de plus d’une quarantaine d’événements de 80 à plus de 2000 délégués à Québec. Mais aussi à Saguenay et à Rivière-du-Loup. « Ces rendez-vous sont bien sûr ponctués de visites sur le terrain, mais ils coïncident également avec le Carnaval de Québec en hiver et la saison des baleines en été », précise-t-elle. Des attraits qui plaisent beaucoup à la visite hors Québec, glisse-t-elle au passage.

Sa dernière prouesse, la conférence internationale RE3 présentée au Centre de congrès de Québec, en juin 2023, s’est traduite par plus de 720 visiteurs dans la Capitale pendant cinq jours. Ce grand rendez-vous a justement été honoré à titre d’événement de l’année 2023 lors du dernier gala du Cercle des ambassadeurs.

Pour l’anecdote, plus d’une vingtaine de biologistes d’Environnement Canada ont demandé à leurs supérieurs de participer à cette conférence. « Ce qui nous a valu un appel de la haute direction du ministère voulant savoir ce que notre programmation pouvait bien avoir de si spécial pour susciter autant d’engouement, raconte l’ambassadrice. C’était flatteur ! »