Sévrine Labelle, directrice générale du Lab Excelles. (Photo: courtoisie)
Le Lab Excelles de la Banque de développement du Canada s’appuiera sur 25 organisations au pays, dont 7 au Québec, afin de distribuer les 100 millions de dollars qu’il compte investir dans des entreprises fondées par des femmes.
Ces partenaires ont été choisi «sur la base de leur expérience à travailler avec des femmes entrepreneures et leur expérience à travailler avec des entreprises d’impact social, car c’est dans ce type d’entreprise que nous voulons investir directement», a commenté ce matin Sévrine Labelle, directrice générale du Lab Excelles.
Déjà, une première entreprise a bénéficié de l’appui du Lab, la Québécoise Ora Médical, pour la somme de 250 000 $, dit Sévrine Labelle. D’ici quelques années, Lab Excelles espère investir dans une centaine d’entreprises partout au Canada. La première phase de cette initiative est dotée d’une enveloppe de 35 millions de dollars.
Pour faire les meilleurs choix, Sévrine Labelle fait donc le pari de faire équipe avec des organisations bien établies sur le terrain et proches des entrepreneures. «On a voulu faire un espace de collaboration entre BDC et les organisations qui sont sur le terrain et qui sont vraiment au tout début du parcours entrepreneurial des femmes. Nous avons donc choisi 25 partenaires au Canada, un mix d’incubateurs, d’accélérateurs, des groupes d’anges financiers et de bureaux de gestion de patrimoine qui sont généralement ceux et celles qui vont écrire le premier chèque à une entrepreneur», dit-elle.
Sept de ces 25 partenaires proviennent du Québec. Il s’agit du Centre d’entreprises et d’innovation de Montréal (CEIM), d’Anges Québec, d’Evol, de Cycle Momentum, du Centech, de Zu, et d’Esplanade Québec.
«Pour avoir un investissement du Lab, l’entreprise devra être recommandée par l’un de ces incubateurs. On se repose sur l’expertise et l’expérience de ces organisations sur le terrain pour être en mesure d’identifier les entreprises les plus prometteuses. Celles qui ont plus grand potentiel de croissance, mais celles qui ont aussi le plus grand potentiel d’impact social. Ou qui propose les solutions les plus originales pour certains des enjeux sociaux que l’on vit», termine Sévrine Labelle.