Près de 40 ans après sa création, le parc de la Rivière-des-Mille-Îles fait partie d’un ambitieux projet de parc métropolitain qui s’étendra de Deux-Montagnes à Terrebonne. (Photo: courtoisie)
TOURISME D’AFFAIRES ET D’AGRÉMENT. D’un bout à l’autre de l’île Jésus, Laval pullule de lieux pour organiser des événements de toutes sortes. En voici quelques-uns.
1. Des glaces rentables
De toutes les infrastructures qu’a vues naître Laval depuis la fusion de ses municipalités en 1965, la Place Bell est de loin l’un des plus beaux legs que la ville ait offerts à sa collectivité et à ses visiteurs, estime Christiane Hémond, directrice générale de la Cité de la culture et du sport de Laval. Son organisme sans but lucratif a hérité de la gestion de l’immeuble. Construite au coût de 189 millions de dollars (M$) en 2017, l’imposante infrastructure abrite trois glaces, dont un amphithéâtre de 10 000 sièges. Au cours de l’année 2023, près de 125 événements devraient y avoir lieu. En plus des activités liées au groupe du Canadien de Montréal (le Rocket de Laval et les spectacles d’Evenko), qui comptent pour les deux tiers du calendrier, près d’une trentaine de championnats sportifs, y compris des salons et des expositions présentés en été, s’ajoutent à l’agenda, mentionne-t-elle. Les meilleurs patineurs de vitesse courte piste de la planète se donneront d’ailleurs rendez-vous sous son toit cet automne. Notez que ce carnet d’événements bien garni permet déjà à la Place Bell de flirter avec des profits d’opération de près de 2 M$ par année. Des surplus, avise la gestionnaire, qui sont directement versés dans un fonds consacré au maintien des actifs.
2. Un hôtel accessible par métro
Lorsque le Courtyard Montréal Laval ouvrira ses portes cet été dans le secteur Espace Montmorency, l’établissement de 188 chambres deviendra le tout premier hôtel lavallois disposant d’un accès direct au métro de la Société des transports de Montréal. Situé à quelques pas de la Place Bell, ce nouvel hôtel évalué à plus de 40 M$ offrira quatre salles de réunion, dont une pouvant accueillir jusqu’à 180 personnes, un tout nouveau resto branché (dont le nom n’a pas encore été dévoilé) et deux terrasses, dont une sur son toit avec vue panoramique sur Montréal, partage Michael Frezza, directeur régional des ventes à Urgo Hotels & Resorts, gestionnaire du futur hôtel.
3. Laval a son club privé
Déjà nanti d’un des clubs privés de golf les plus notoires de la province (Laval-sur-le-Lac), le territoire lavallois bénéficie désormais d’une autre adresse où seuls les membres et leurs invités sont les bienvenus. Il y a un an, le club Myo est devenu le tout premier club privé pour gens d’affaires à ouvrir ses portes sur l’île Jésus. Plus de 3 M$ ont été injectés dans un immeuble du boulevard Curé-Labelle afin d’aménager ce nouveau complexe VIP où l’on trouve une salle de sport, une académie de golf, une salle de réception pour 120 personnes, une cave à vin ainsi qu’une terrasse sur le toit avec vue panoramique. « Plus d’une centaine d’événements d’affaires privés ont eu lieu chez nous depuis notre ouverture, en mars 2022 », signale le copropriétaire et directeur des opérations, Nicolas Burns. D’ailleurs, la formule du club est si populaire qu’un projet d’agrandissement figure déjà dans les cartons pour ajouter un spa complet, incluant une piscine, un sauna et au moins six salles de traitement de massothérapie d’ici la prochaine année.
4. Un parc aux mille et une richesses
Près de 40 ans après sa création, le parc de la Rivière-des-Mille-Îles fait partie d’un ambitieux projet de parc métropolitain qui s’étendra de Deux-Montagnes à Terrebonne. Annoncé en mars dernier, ce nouvel environnement vise à obtenir un statut officiel afin de protéger plus de 40 km de berges de la rivière des Mille-Îles qui parcourt une dizaine de municipalités de la couronne nord. En attendant la concrétisation de cet espace, la direction du parc de la Rivière-des-Mille-Îles mise sur son centre d’exploration, construit au coût de 15 M$, pour attirer la tenue d’événements de toutes sortes dans sa cour. Grâce à ses trois salles, dont la plus grande qui peut accueillir jusqu’à 120 personnes en formule banquet, le parc reçoit près de cinq événements par semaine, signale sa directrice générale, Christine Métayer. D’ailleurs, le calendrier de réservation des fins de semaine affiche déjà complet en 2023. Les cases commencent déjà à se noircir pour 2024 et 2025, avertit la gestionnaire. Cette dernière soutient que les ventes de services du parc, soit la location de salles, les embarcations, les cafés, les activités scolaires et grand public offertes, les camps de jour et les contrats d’expertise-conseil totalisent 44 % de son budget annuel de 3,6 M$.