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TRANSFORMATION ALIMENTAIRE. En juin dernier, le producteur de porc biologique duBreton (anciennement Breton Tradition 1944) annonçait l’ajout de Marc Ridout au sein de son équipe de développement de marché. Basé en Angleterre, cet ex-directeur des exportations de Friland, une filiale du producteur de porc danois Danish Crown, aura pour mission d’ouvrir le marché européen à duBreton.
Déjà, une première entente commerciale a été signée en Allemagne, et l’entreprise de Saint-Bernard, en Beauce, souhaite s’étendre dans plusieurs pays du Vieux Continent. «Nous avons une belle présence en Amérique du Nord et au Japon, entre autres, et nous constatons une demande pour le porc biologique en Europe, à laquelle nous pouvons répondre», explique Mario Goulet, directeur du marketing et des marchés innovants.
Qui dit augmentation de la demande dit besoin de main-d’oeuvre. Or, duBreton compte actuellement environ 80 postes vacants. «Pour surmonter cela, nous misons sur l’automatisation, le recrutement local et les travailleurs étrangers temporaires, dont beaucoup proviennent du Guatemala», indique Mario Goulet.
L’entreprise s’est retrouvée dans la tourmente au printemps dernier lorsque plusieurs dizaines d’employés de son usine de Rivière-du-Loup ont contracté la COVID-19. L’usine a dû fermer temporairement pour redresser la situation. «Nous collaborons étroitement avec la Santé publique et nous mettons en place toutes les mesures sanitaires convenues avec elle»pour éviter de nouvelles éclosions, affirme Mario Goulet. Par ailleurs, duBreton s’est entendue avec le syndicat des travailleurs de ses usines de Saint-Bernard et de Saint-Charles pour revoir à la hausse leur échelle salariale, même si leur convention collective est valide jusqu’en 2023.