« Nous bénéficions de plusieurs tendances favorables sur le marché de la volaille, notamment le fait que le poulet demeure la protéine numéro un des Canadiens et des Québécois, et que les consommateurs privilégient de plus en plus la production locale », indique Gabrielle Fallu, cheffe des relations publiques et gouvernementales. (Photo: Facebook)
TRANSFORMATION ALIMENTAIRE. Le chiffre d’affaires d’Exceldor Coopérative a grimpé de 19 % en 2023 à la suite de l’acquisition de toutes les parts de Volaille Giannone (anciennement propriété d’Olymel), pour s’établir à 1,4 milliard de dollars. C’est la plus grosse augmentation de chiffres d’affaires de son histoire.
« Nous bénéficions de plusieurs tendances favorables sur le marché de la volaille, notamment le fait que le poulet demeure la protéine numéro un des Canadiens et des Québécois, et que les consommateurs privilégient de plus en plus la production locale », indique Gabrielle Fallu, cheffe des relations publiques et gouvernementales.
Trouver et retenir des employés qualifiés dans des régions comme Chaudière-Appalaches, où se situe son usine de Saint-Anselme, reste un défi majeur. « Le recours aux travailleurs étrangers temporaires est crucial pour pallier ces besoins, d’où nos démarches auprès des instances gouvernementales pour stabiliser le programme de travailleurs étrangers temporaires », poursuit la porte-parole.
L’inflation a en outre provoqué une hausse significative des coûts de production et de transport. Exceldor tente d’y remédier en signant des contrats d’approvisionnement à long terme lorsque possible pour atténuer les variations de prix. Elle investit également dans l’automatisation, l’efficacité énergétique et la réduction des pertes.
Pour l’instant, son projet d’usine à Saint-Hyacinthe est sur la glace en raison du contexte économique. La coopérative a tout de même acheté plus tôt cette année les terrains où elle souhaite la construire. « Notre comité de gestion réévalue ce projet chaque année et il demeure pour nous un investissement stratégique pour accroître notre capacité de production et moderniser nos installations », assure Gabrielle Fallu.