Le secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement Supachai Panitchpakdi a souligné que les pays pauvres avaient besoin de recevoir beaucoup plus d'investissements dans les secteurs du transport, de l'électricité, de l'eau potable, des communications et des services de base afin d'améliorer leur développement économique et social.

L'investissement étranger a augmenté de 30 pour cent dans le monde l'an dernier atteignant 1830 milliards $ US, une somme supérieure de 400 milliards $ US à l'ancien record établi en 2000, avant l'éclatement de la bulle internet et les attentats du 11 septembre 2001.

Le total des investissements réalisé par des compagnies étrangères aux Etats-Unis s'est établi à 232,8 milliards $ US en 2007, légèrement moins qu'en 2006. Le Royaume-Uni venait juste derrière avec 224 milliards $ US, suivi par la France et ses 158 milliards $ US, le Canada avec 108,7 milliards $ US et les Pays-Bas avec 99,4 milliards $ US.

L'investissement étranger a progressé dans presque toutes les régions du monde l'an passé mais la crise financière actuelle a modifié la donne et créé de nombreuses incertitudes.

Le nombre des fusions et acquisitions transfrontalières, qui ont contribué de manière significative à la hausse de l'investissement étranger, a diminué en raison de la crise financière, explique le rapport, dont la rédaction a été achevée il y a quelques mois, avant les débuts de la tourmente de l'économie mondiale née aux Etats-Unis. Le montant des transactions de cette nature a baissé de 29 pour cent au premier semestre 2008 par rapport au second semestre 2007.

Ce ne sera pas nécessairement une mauvaise nouvelle pour les nations les plus pauvres, car seule une poignée d'entreprises appartenant aux pays en voie de développement était impliquée dans le top 100 des fusions et acquisitions l'année dernière, la plupart des transferts de capitaux s'effectuant entre l'Europe et l'Amérique du Nord.