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La prochaine décennie sera-t-elle celle des pays émergents?

Stéphane Rolland|Édition de la mi‑novembre 2019

PORTEFEUILLE. Les investisseurs ont perdu l'appétit pour les actions des pays émergents et ils ont tort, croit...

PORTEFEUILLE. Les investisseurs ont perdu l’appétit pour les actions des pays émergents et ils ont tort, croit Rick Friedman, de la firme GMO. «Les marchés émergents, particulièrement les titres « valeur », représentent l’une des meilleures occasions d’investissement dans un environnement peu emballant», précise-t-il. Sous l’angle du ratio CAPE, qui compare le cours d’un indice à la moyenne des bénéfices des dix années précédentes, les marchés émergents sont peu coûteux. Au cours de la présente décennie, ce ratio est passé de 20 à 15 fois pour l’indice MSCI Marchés émergents. Celui de l’indice S&P 500, pour sa part, est passé de 18 fois à 29 fois. Les fondamentaux ne sont pas parfaits, mais M. Friedman ne pense pas que les marchés émergents méritent un multiple aussi bas. «Après presque une décennie de sous-performance des pays émergents, beaucoup semblent oublier que les actions américaines suscitaient le même genre de mépris au tournant de la décennie.», évoque le gestionnaire.