La retraite anticipée nuit à la résilience financière
La Presse Canadienne|Publié le 22 octobre 2024Le rapport souligne que le fait de prendre une retraite anticipée réduit la période d’épargne et augmente la pression financière à la retraite à un moment où l’espérance de vie augmente. (Photo: 123RF)
Toronto — Un rapport de Manuvie montre que l’expérience des personnes retraitées varie considérablement en fonction du moment de la retraite et du fait que celle-ci ait été planifiée ou anticipée.
Le rapport de la société sur la résilience financière et la longévité indique que, même si la plupart des gens ont en tête un certain âge pour la retraite, près de la moitié d’entre eux ont pris leur retraite plus tôt que prévu, soit en moyenne à 59 ans.
Le rapport souligne que le fait de prendre une retraite anticipée réduit la période d’épargne et augmente la pression financière à la retraite à un moment où l’espérance de vie augmente.
L’enquête montre que, parmi les gens ayant quitté leur emploi régulier de manière anticipée, près d’une personne sur quatre considère ses dettes comme un problème, tandis que plus de la moitié de ces gens auraient souhaité épargner davantage et adapter leur mode de vie avant de quitter leur emploi plus tôt.
Brett Marchand, vice-président principal et chef de Retraite Canada chez Manuvie, affirme que l’enquête met en relief le pouvoir de la préparation et la nécessité d’atteindre la résilience financière pendant les années de travail pour vivre une retraite confortable.
Le sondage a été mené en mai auprès de 1572 personnes en emploi bénéficiant d’un régime de retraite d’employeur et de 523 personnes à la retraite.
L’enquête montre que le quart des personnes retraitées sondées au Québec a quitté la vie professionnelle active de manière anticipée.
Plus de 40% des personnes en emploi sondées au Québec ont répondu avoir accumulé un retard dans leurs épargnes en vue de la retraite.