Ce sont les baby-boomers (7,1) qui continuent d’être la génération la plus heureuse au travail. (Photo: 123RF)
Le niveau de bonheur au travail a faibli au mois de mai, sous l’effet de la hausse du coût de la vie.
Le score national de bonheur au travail a reculé de 0,2 point au mois de mai, tombant à 6,6, selon l’indice mensuel d’ADP Canada
L’ensemble des indicateurs secondaires qui composent cet indice sont en recul. Cependant, l’inflation semble jouer un rôle important dans le recul global.
Plus de la moitié des travailleurs interrogés (59%) indiquent que le coût de la vie a un impact conséquent sur leur niveau de stress au cours de leur journée de travail. Précisément, plus des deux tiers des travailleurs (68%) affirment que l’augmentation du coût des aliments et des produits d’épicerie pèse lourdement sur leur niveau de stress au travail.
La planification de dépenses importantes (62%) est l’autre facteur qui pèse de manière importante sur le niveau de stress au travail.
Ce sont les baby-boomers (7,1) qui continuent d’être la génération la plus heureuse au travail, suivie par la génération Z (6,8) qui est la seule à connaître une hausse de son niveau de bonheur au mois de mai.
Profitant du recul généralisé au Canada, le Québec (6,9) retrouve sa place de province où le bonheur au travail le plus élevé, alors que les Prairies connaissent le plus fort recul (-0,5).
«Les travailleurs au Canada mettant en avant les perturbations économiques comme un facteur de stress quotidien, les employeurs doivent donc rester conscients de l’impact que les facteurs externes peuvent avoir sur le bien-être de leurs employés», commente Heather Haslam, vice-présidente du marketing d’ADP Canada. «Faire preuve d’empathie et s’assurer que les canaux de communication restent ouverts peuvent contribuer à soutenir les employés lorsque les niveaux de stress sont élevés.»
Par Didier Bert
Ce texte a été publié sur le site web du magazine Avantages.
