PORTEFEUILLE. Il y a un argument pour des évaluations «encore plus généreuses» à la Bourse de New York...
PORTEFEUILLE. Il y a un argument pour des évaluations «encore plus généreuses» à la Bourse de New York, croit Jonathan Golub, de Credit Suisse. L’affirmation du stratège est audacieuse : au moment où il publie sa note (6 mai dernier), le S&P 500, qui a rebondit de 25 % depuis sont creux de décembre, s’échange à 16,9 fois les prévisions de bénéfices des 12 prochains mois. En moyenne, l’indice s’est échangé aux alentours de 15,1 fois depuis 35 ans. M. Golub pense, pour sa part, qu’il faut utiliser une autre mesure que le ratio cours/bénéfice pour évaluer la valeur du marché. Il juge que les flux de trésorerie sont un meilleur indicateur, car ils sont plus corrélés à la valeur de l’argent que retournent les sociétés à leurs actionnaires (dividende et rachat d’actions) dans l’avenir. Or, lorsqu’on regarde la valeur du S&P 500 par rapport à ses flux de trésorerie, l’indice se trouve à un escompte de 20 %. L’aubaine monterait à 40 % si on utilise plutôt le retour sur le capital investi.