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Un long plafond n’est pas de si mauvais augure

Dominique Beauchamp|Édition de la mi‑octobre 2019

En fait, le S&P 500 est à peu près au même point qu'il y a un mois, trois mois, six mois et douze mois.

Tous ont remarqué que le S&P 500 a donné peu de rendement depuis un an. Il y a eu d’importantes fluctuations en cours de route comme l’indique l’écart de 28 % entre le sommet et le plancher annuels de l’indice.

En fait, le S&P 500 est à peu près au même point qu’il y a un mois, trois mois, six mois et douze mois, affichant un écart de seulement 2 %. C’est un phénomène assez rare, note Bespoke Investment Group.

La firme a recensé seulement huit épisodes du genre depuis 1929. L’indice a généralement procuré de légères pertes ou gains trois mois après ces périodes sans direction, mais sa performance a retrouvé ensuite la moyenne des rendements historiques.

Douze mois plus tard, l’indice s’est apprécié 75 % du temps. Son gain médian : 7,9 %. Cela dit, la médiane masque des divergences.

Ainsi, en 1953, l’indice a gagné 37,7 % au cours des douze mois après la phase de plafonnement. Par contre, en 1956, le S&P 500 avait perdu 12,8 %.

Bespoke conclut que la consolidation actuelle du S&P 500 n’est pas en soi un mauvais présage pour la suite de choses, contrairement à la croyance générale.