Le fonds offert par la Sun Life s’adresse aux personnes à la retraite ou sur le point de l’être (50 ans et plus). (Photo: 123RF)
IL ÉTAIT UNE FOIS… VOS FINANCES. L’achat d’une rente viagère fait parfois grincer des dents. On peut avoir l’impression qu’on se prive d’un rendement intéressant du marché boursier ou avoir peur de passer l’arme à gauche trop rapidement après en avoir acheté une.
Toutefois, s’il existait, à la retraite, une option permettant d’obtenir un revenu relativement stable et ponctuel, de profiter d’une certaine plus-value et de sécuriser le capital au décès, seriez-vous preneur ?
C’est le pari qu’a décidé de prendre la Financière Sun Life en lançant son tout nouveau « MaRetraite MonRevenu », premier « fonds à âge cible »
du pays.
La génération qui arrive à la retraite est très différente des précédentes, souligne le vice-président à la stratégie et développement du marché des régimes collectifs de retraite à la Sun Life, Jean-Michel Lavoie. Ils sont de moins en moins à avoir un régime de retraite à prestations prédéterminées et ont travaillé chez beaucoup plus qu’un seul
employeur.
« Ils n’ont souvent aucune rente garantie sauf celle du gouvernement, explique-t-il. Ils ont un régime à cotisations déterminées. Tout a été géré pour eux. Soudain, ils arrivent à 65 ans, ont un montant accumulé et on leur dit au revoir, vous sortez de votre régime employeur avec un solde et faites ce que vous voulez avec. »
Rente ou pas rente ?
Les gens sont un peu pris au dépourvu et doivent multiplier les décisions pour les 20, 30 ou 40 prochaines années de leur retraite, note-t-il, dont celle d’acheter une rente viagère.
« Des rentes individuelles, on n’en vend presque pas même si, dans les dernières années, les rendements étaient bons », souligne Jean-Michel Lavoie.
Pour simplifier le processus de décision le plus possible, la Sun Life a donc créé un « fonds à âge cible » qui s’adresse aux personnes à la retraite ou sur le point de l’être (50 ans et plus). L’investisseur y place une partie des sommes économisées avant la retraite (régimes enregistrés ou non) et choisit un « âge cible », soit l’année où il veut que ses actifs tombent complètement à zéro.
« La seule décision à prendre dans cette solution-là, c’est jusqu’à quel âge je veux que mon argent perdure, précise Jean-Michel Lavoie. Nous avons quatre options, soit 85, 90, 95 ou 100 ans. Si je sélectionne 90 ans, pour la portion d’argent qui est placée dans le fonds, ça va épuiser les actifs à 90 ans, soit l’âge de maturité. »
Advenant le décès de l’investisseur, l’argent qui reste dans le compte sera versé à la succession.
Portefeuille diversifié
Le fonds est géré par Placements mondiaux Sun Life, remarque-t-il. Pour l’instant, il n’y a qu’une seule option, un fonds « modéré » qui est investi dans le marché des actions et des obligations autant domestiques qu’américaines et internationales, dans les infrastructures et dans l’immobilier.
« C’est un fonds institutionnel, précise-t-il. Ce sont des catégories d’actifs qu’un investisseur individuel aurait de la difficulté à obtenir. Mais en plaçant leur argent dans un fonds institutionnel, ça leur permet de bénéficier d’un portefeuille diversifié. »
Rendement probable
Le revers de la flexibilité et la liquidité qu’offre le fonds (on peut fermer le compte en tout temps et récupérer son argent ou encore ajouter des sommes), c’est que le rendement, et donc les versements, est « espéré » plutôt que garanti.
Sun Life effectue un calcul actuariel au démarrage pour déterminer le montant qui sera versé la première année, montant qui sera garanti. Par la suite, les sommes versées seront réévaluées le 1er janvier chaque année en fonction du rendement réel obtenu et du capital restant.