Le dimanche matin, devant une feuille blanche, je rentre en mode «chronique» et c’est très souvent à cet instant précis que je décide du thème que je vais aborder. (Photo: 123RF)
BLOGUE INVITÉ. C’est le 4 novembre 2015, il y a très exactement 5 ans, 9 mois et 13 jours où j’ai eu l’honneur de publier ma toute première chronique pour Les Affaires. Pour la plupart d’entre vous, c’est une anecdote comme une autre, pour moi, c’est une grande fierté. En effet, en écrivant ces mots, je n’arrive tout simplement pas à croire que je suis déjà rendu à ma 300e chronique!
Chaque semaine, sans aucune exception, j’ai le privilège de pouvoir m’exprimer librement sur cette tribune. Pour tout vous dire, je n’affectionnais pas particulièrement l’écriture lors de mes études, mais c’est en écrivant mon premier livre, Entrepreneur à l’état Pur que j’ai réalisé à quel point écrire me permettait de faire une pause!
En effet, depuis que je me suis lancé en affaires, il y a une quinzaine d’années, rares sont les moments où je ne cours pas à gauche et à droite afin de gérer mille et un projets. Cependant, quand vient le temps d’écrire, c’est comme si le temps s’arrêtait tout doucement.
Le dimanche matin, devant une feuille blanche, je rentre en mode «chronique» et c’est très souvent à cet instant précis que je décide du thème que je vais aborder. Entrepreneuriat, anecdotes, coup de cœur, société, politique, je m’aventure dans ce qui m’intéresse afin d’y partager opinions, questionnements et leçons de vie.
Au fil du temps, j’ai développé une véritable passion pour l’écriture et je suis très reconnaissant d’avoir une tribune comme celle-ci qui me permet d’avoir une discussion hebdomadaire avec vous, les lecteurs. Au fil des années, on a appris à se connaître, à partager nos idées, à être en accord, parfois en désaccord, le tout, toujours dans le plus grand des respects.
Comme toute expérience de vie, j’ai aussi beaucoup appris au cours des dernières années. La première leçon que j’en tire est que s’exprimer aide à réfléchir. En effet, combien de fois me suis-je questionné, puis questionné de nouveau en écrivant sur un sujet ou un autre. C’est fou à dire, mais c’est comme si écrire me permettait d’extérioriser mes idées ou opinions et me donne cette distance, si importante, qui permet de voir plus clair.
La seconde leçon est de réaliser à quel point c’est en discutant librement et calmement de sujets parfois «toxiques» que l’on arrive à mieux se comprendre. Malheureusement, le monde dans lequel nous vivons est trop souvent chargé de négativité, de rage et de violence. Il est presque impossible pour des personnes ayant des opinions divergentes d’échanger verbalement tellement le ton monte rapidement. En écrivant, ou en lisant, cette absence de bruit ambiant permet à l’un de mieux s’exprimer et à l’autre de mieux écouter.
Une pensée pour le peuple afghan
La troisième leçon, et c’est en ayant une pensée envers le peuple afghan que j’écris ces mots, est de réaliser la chance que l’on a de pouvoir écrire, parler, voter, manifester, «youtuber» et tout ce qui tourne autour.
La véritable liberté est de pouvoir s’exprimer librement sans crainte de représailles. Malheureusement, nous tenons tous trop souvent pour acquis cet immense privilège que des milliards d’êtres humains ne partagent pas avec nous.
Pour conclure, j’aimerais remercier l’équipe du journal Les Affaires qui me permet d’être publié chaque semaine, ma maman qui corrige tous mes textes depuis le tout premier (l’orthographe n’est pas ma force!), Karo et Anne qui sont mes meilleures critiques et conseillères, mon équipe qui m’inspire au quotidien et finalement vous, qui me lisez chaque semaine.
300 fois merci à vous tous et toutes et à la semaine prochaine!
Nicolas