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Blockchain Group débarque à Montréal

Emmanuel Martinez|Mis à jour le 16 avril 2024

Blockchain Group débarque à Montréal

Photo: Markus Spiske pour Unsplash

L’entreprise française Blockchain Group fera de Montréal sa tête de pont pour prendre de l’expansion en Amérique du Nord.

Cette société parisienne compte embaucher une centaine de personnes dans la métropole pour faire de la recherche et développer ses activités commerciales. Un laboratoire sera notamment mis sur pied afin d’améliorer les technologies liées à la blockchain et l’intelligence des données.

«Montréal a été choisie pour son climat d’affaires favorable, positif et motivant, a déclaré le directeur de la stratégie digitale de Blockchain Group, Lionel Rigaud, en entrevue avec Les Affaires. Il y a aussi beaucoup de centres de recherche. Le nombre d’universités est également très propice pour le recrutement. La langue nous facilite également les choses.»

Et la métropole québécoise ne semble pas avoir seulement séduit que la direction de l’entreprise.

«On a déjà des employés à Paris qui ont levé la main pour aller rejoindre la structure montréalaise quand elle sera prête», a confié Lionel Rigaud.

Il affirme que le recrutement sera le «gros enjeu». Il espère embaucher localement afin de créer un noyau dur, puis compléter avec des gens d’ailleurs.

Le dirigeant cherchera cet automne des locaux pour établir son centre nord-américain. Le secteur du Mile-Ex et de Parc-Extension, près des organisations et des PME qui oeuvrent dans les technologies de pointe qui s’y trouvent déjà.

Plusieurs débouchés

Grâce à l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique, Blockchain Group espère réduire l’empreinte environnementale de ses technologies qui nécessitent de puissants ordinateurs qui consomment beaucoup d’électricité. Elle voudrait aussi renforcer la sécurité de la blockchain et automatiser le transfert de données écrites, par exemple dans un document, vers une blockchain.

«Tous ces éléments ont pour objectif de faciliter l’adoption de la blockchain», mentionne Lionel Rigaud.

Il souligne que cette technologie est non seulement appelée à se répandre pour les monnaies virtuelles, mais également dans bien d’autres sphères comme pour la traçabilité d’un produit ou l’enregistrement d’un contrat.

Par exemple, pour la traçabilité d’un aliment, la blockchain permet de mettre des marques à chaque étape avant sa vente, visible par tous les acteurs de la chaine d’approvisionnement qui peuvent valider l’information, ce qui garantit que les données ne peuvent être manipulées, fait valoir Lionel Rigaud.

Il espère qu’avec une optimisation des modèles mathématiques et informatiques, cette technologie sera massivement adoptée à l’échelle mondiale.