Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Comment [mieux] retenir vos employés dans votre PME grâce au REER

auteur-576|Publié le 12 Décembre 2019

Avec la pénurie de main-d’œuvre qui touche tous les secteurs, il est devenu très difficile ...

Avec la pénurie de main-d’œuvre qui touche tous les secteurs, il est devenu très difficile pour les entreprises de recruter de nouveaux employés. Raison de plus de prendre soin de leurs employés actuels : s’ils démissionnaient, les remplacer ne serait pas une mince affaire.

Les entrepreneurs se creusent la tête pour offrir à leurs employés des avantages qui n’augmentent pas les coûts d’exploitation de l’entreprise. Le REER+ au Fonds de solidarité FTQ est justement une façon gratuite et simple, pour une PME, d’avantager ses employés en les aidant à épargner pour leur retraite.

Un mécanisme d’épargne automatique

Le REER+ permet aux employés d’épargner tout au long de leur emploi, grâce à un mécanisme de retenue sur le salaire. Chaque employé peut choisir le montant qu’il veut cotiser et peut le modifier par la suite. Sa cotisation sert à acheter des actions du Fonds de solidarité FTQ, qui investit dans des entreprises à travers tout le Québec.

Un outil fiscalement avantageux

Toute cotisation à un REER (dans les limites du plafond annuel de chacun) réduit le revenu imposable du salarié. Mais le REER+ permet, en plus, de bénéficier d’un crédit d’impôt supplémentaire représentant 30 % de sa cotisation annuelle, jusqu’à un crédit maximum de 1 500 $ par an.

Le salarié bénéficie de ce double avantage fiscal — déduction et crédit d’impôt — au moment même de sa retenue sur le salaire. Résultat : une cotisation de 20 $ lui coûte [habituellement] moins de 10 $.

Ce mécanisme de retenue sur le salaire, combiné à la réduction du revenu imposable et au crédit d’impôt, est optimal pour l’employé : celui-ci peut accélérer et maximiser ses cotisations sans trop réduire son train de vie.

Cotiser au REER des employés, plus avantageux qu’offrir un boni

Un employeur qui veut se démarquer peut facilement bonifier l’avantage qu’il procure à ses employés en contribuant lui-même à leur REER. Contrairement à une rémunération directe, telle qu’un boni de fin d’année, la contribution de l’employeur au REER+ est exemptée de charges sociales, qui représentent habituellement plus de 16 % du montant de la rémunération.

En plus, le salarié bénéficie immédiatement du crédit d’impôt de 30 % sur la cotisation versée par l’employeur. Si un employeur met 100 $ dans le REER d’un salarié, cet employé reçoit donc au total 130 $ (100 $ dans le REER et 30 $ en crédit d’impôt). Une entreprise qui contribue régulièrement au REER+ de ses salariés leur offre ainsi un avantage tangible, quantifiable et distinct, qui constitue clairement un atout pour elle en tant qu’employeur.

Une façon simple de se conformer à la loi sur les RVER

À moins d’offrir déjà un REER, un CELI collectif ou un régime de retraite, toutes les entreprises québécoises ayant 10 employés ou plus doivent offrir un régime volontaire d’épargne-retraite (RVER). Cette obligation sera bientôt étendue aux entreprises de 5 employés et plus.

Le REER+ est, pour les PME, une alternative simple de respecter cette obligation, ou de s’y préparer si elles comptent actuellement moins de 10 employés. Sans frais pour l’employeur (hors de la contribution qu’il peut choisir de faire s’il le souhaite), le REER+ s’adapte à son processus de paie et s’administre très facilement grâce à des outils en ligne. Flexible, il est ouvert à tous les employés d’une entreprise, sans aucune obligation d’y participer.

Pour toute entreprise qui veut conserver les talents qui contribuent à son succès, le REER+ est un outil idéal pour leur procurer un avantage financier sans grever son budget.

*Veuillez lire le prospectus avant d’acheter des actions du Fonds de solidarité FTQ. Vous pouvez vous procurer un exemplaire du prospectus sur le site Web fondsftq.com, auprès d’un responsable local ou aux bureaux du Fonds de solidarité FTQ. Chaque taux de rendement indiqué est un taux de rendement total composé annuel historique qui tient compte des fluctuations de la valeur des actions et du réinvestissement de tous les dividendes et ne tient pas compte de l’impôt sur le revenu payable par un porteur, qui aurait pour effet de réduire le rendement. Les actions du Fonds de solidarité FTQ ne sont pas garanties, leur valeur fluctue et leur rendement passé n’est pas indicatif de leur rendement dans l’avenir.

Les crédits d’impôt accordés aux actionnaires du Fonds de solidarité FTQ sont de 15 % au Québec et de 15 % au fédéral. Ils sont limités à 1 500 $ par année fiscale, ce qui correspond à l’achat d’actions du Fonds de solidarité FTQ d’un montant de 5 000 $.

Exemple basé sur l’année d’imposition 2019 dont les versements tiennent compte des économies d’impôt immédiates sur la paie. Les montants calculés sont des estimations qui peuvent varier selon votre situation fiscale.