(Photo: Michael Descharles pour Unsplash)
Montréal a fait d’énormes progrès ces dernières années pour développer son écosystème entrepreneurial, mais il lui reste des croûtes à manger pour rattraper le peloton de tête mondial, selon une nouvelle étude.
Un classement réalisé par la firme de commerce électronique lithuanienne Oberlo place la métropole québécoise au 35e rang pour sa vitalité entrepreneuriale, à égalité avec Helsinki, tandis que Toronto est 17e et Vancouver 28e parmi 200 villes importantes dans le monde.
La différence entre les trois villes canadiennes est cependant minime en examinant les indicateurs utilisés pour faire ce classement. Par exemple, les résultats sont exactement les mêmes pour Montréal et Toronto dans la plupart des catégories, ce qui montre les limites de ce type d’exercice.
L’écart entre les deux centres urbains majeurs du pays tient essentiellement aux meilleurs résultats pour la qualité de l’écosystème technologique (Toronto est 8e, Montréal est 41e) et pour l’accès à du capital de risque (Toronto est 9e, Montréal 32e). En ce qui concerne le capital humain dans le secteur technologique, Montréal fait bien au 26e rang, tandis que Toronto reste devant en 22e place.
Ces deux villes sont à égalité avec Vancouver et d’autres au deuxième échelon quant aux délais pour enregistrer une entreprise. Ces agglomérations canadiennes se trouvent toutes 48e pour l’accès au marché étranger, 46e pour l’entrepreneuriat féminin et 12e pour les prêts aux PME.
Au total, Londres domine le classement, suivi de New York, San Francisco, Sydney, Melbourne et Los Angeles.
Cette étude rassemble des données de diverses organisations, dont la Banque mondiale, Crunchbase et même l’Heritage Foundation, un groupe de réflexion américain conservateur qui défend le libre marché, mais qui a remis en cause les changements climatiques.
