Faire partie de la même équipe que Cole Caufield avec Lipsweater
Emmanuel Martinez|Publié le 01 juillet 2022Chaque détenteur d’un NFT vendu par Lipsweater aura droit à un avatar unique ressemblant à ces loups. (Photo: courtoisie)
Une start-up montréalaise propose aux mordus du hockey de faire partie du même club que Cole Caufield et d’autres joueurs de la Ligue nationale de hockey.
Grâce à la vente de NFT, Lipsweater lance une communauté virtuelle qui inclue le fameux ailier du Canadien de Montréal, mais aussi des joueurs ou des retraités comme Antoine Roussel, Nicolas Aubé-Kubel, Maxime Talbot, Daniel Brière, Alex Carrier, Bruno Gervais et Malcom Subban.
Avec l’achat de ce «passeport» lié à une chaine de bloc, l’amateur intéressé aura notamment droit à un avatar personnalisé, dont les traits prennent la forme de loups qui aiment le hockey, et à une entrée pour la conférence sur le hockey organisée conjointement avec l’influente firme d’agents de joueurs CAA Hockey de Pat Brisson, le 6 juillet à Montréal. Mais le cœur de l’offre de Lipsweater, c’est de participer aux décisions concernant une équipe junior A de l’Ontario. L’entreprise a donc acquis 45% des Lakers de Plattsville pour que ceux qui achètent ses NFT puissent avoir leur mot à dire dans la direction de ce club.
«Au hockey, il y a un gros contraste entre ceux qui ont du pouvoir et ceux qui n’en ont pas, explique le fondateur de la start-up Tom Sychterz. Je voulais trouver une manière de rallier tous ces acteurs, incluant les fans. Je désire leur donner l’opportunité de participer aux décisions du club.»
Il y aura donc des rencontres virtuelles à toutes les semaines avec le copropriétaire de l’équipe pour que tous puissent offrir leur avis sur des joueurs ou un entraineur à embaucher, par exemple.
«Chaque fois qu’on fait notre meeting, on procède à des votes avec les personnes présentes, précise l’entrepreneur montréalais. L’idée, c’est d’avoir le plus d’interactions possible. Je ne veux pas vous mentir en disant qu’on a trouvé la solution parfaite, mais on est en train d’apprendre à gérer ces interactions.»
Le modèle d’affaires
Cette formule originale vise à donner de la valeur à la communauté engendrée avec ces NTF, et par conséquent la rendre plus attrayante.
«L’idée, c’est de créer notre propre marque, notre produit, avec l’équipe de hockey junior et avec d’autres initiatives à venir, explique Tom Sychterz. On n’utilise rien qui appartient à la Ligue nationale de hockey ni aux joueurs. Les joueurs sont simplement des propriétaires de NFT. On ne signe aucun contrat avec eux.»
Par contre, la renommée de Cole Caufield et des autres personnalités qui s’associent à Lipsweater donnera sûrement un bon coup de main du point de vue marketing.
«Plusieurs joueurs sont curieux par rapport à la technologie, ajoute l’initiateur de l’entreprise. On les aide à utiliser les outils. C’est à eux à décider comment ils veulent s’impliquer. Le secret de la sauce, c’est de créer une ambiance pour que les adhérents puissent participer.»
L’amateur ordinaire peut se procurer le passeport de base pour 445$. Pour ce premier lancement, 314 NFT sont disponibles. Au total, 6699 autres NFT seront écoulés au cours des prochaines années.
La jeune pousse engrange donc des revenus en vendant les NFT, mais aussi sur des droits de suite. Elle touchera ainsi une redevance de 5 à 10%, à chaque revente de NFT, car ceux qui les possèdent sont complètement libres de s’en départir quand ils le désirent.
«On est encore très tôt dans l’histoire de la technologie des NFT, mais on est convaincu que cela représente le futur.»