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La hausse des coûts demeure une préoccupation majeure pour les entreprises

La Presse Canadienne|Publié le 21 octobre 2024

La hausse des coûts demeure une préoccupation majeure pour les entreprises

(Photo: La Presse Canadienne/Sean Vokey)

Un nouveau rapport soutient que la hausse des coûts restera probablement une préoccupation majeure pour les entreprises.

L’étude de la Banque de développement du Canada indique que 75% des entreprises affirment que la hausse des coûts a affecté leurs activités.

Et, selon l’étude, même si certains prix des intrants ont baissé et continueront de baisser, le prix de l’énergie devrait rester élevé. Cette situation s’explique par l’incidence de conditions météorologiques extrêmes sur la production d’électricité, la demande accrue qui demeure en suspens dans l’attente de nouveaux investissements et les enjeux géopolitiques qui maintiennent les prix du carburant à un niveau élevé.

Le rapport affirme que les entreprises devraient se concentrer sur l’amélioration des processus opérationnels pour identifier les inefficacités avant d’investir dans de nouvelles technologies qui peuvent potentiellement aider à réduire les coûts, comme les outils d’automatisation et d’intelligence artificielle.

Le rapport indique également qu’une autre tendance clé sera la façon dont les entreprises s’adapteront aux «zoomers», ceux nés entre 1997 et 2012.

Cette cohorte est beaucoup plus susceptible de payer plus cher pour des vêtements, des chaussures et des accessoires respectueux de l’environnement que les autres générations. Cela signifie qu’une fois que toute la génération des «zoomers» aura atteint l’âge adulte d’ici 2030, le marché des produits et services respectueux de l’environnement devrait continuer à se développer.

Les autres tendances clés qui façonnent l’avenir des entreprises identifiées par le rapport sont les pénuries de main-d’œuvre et le rythme rapide des changements technologiques. 

En ce qui concerne le besoin de travailleurs plus qualifiés, le rapport indique que près de 70% des futurs postes vacants nécessiteront des études postsecondaires ou des compétences en gestion, domaines qui affichent actuellement les taux de chômage les plus bas. 

Le rapport met en garde contre un écart important en matière de préparation, principalement au sein des petites entreprises de moins de 100 employés. Parmi les entreprises qui prévoient une aggravation des difficultés liées à la main-d’œuvre, un tiers ne planifient pas de stratégies d’embauche, de formation ou de rétention des employés. 

Par ailleurs, 82% des entreprises sondées ont déclaré qu’elles considéraient déjà la technologie comme essentielle et 38% anticipaient des perturbations importantes liées aux nouvelles technologies. 

«Nous avons dépassé le stade où l’adoption de nouvelles technologies est un bon conseil ; elle est obligatoire, a déclaré Pierre Cléroux, vice-président à la recherche et économiste en chef de la BDC. L’augmentation des coûts, l’évolution des habitudes de consommation, les pénuries de main-d’œuvre et les tendances technologiques sont autant d’éléments qui interagissent entre eux. En adoptant les nouvelles technologies, les petites entreprises peuvent transformer ces perturbations potentielles en opportunités de faire progresser leurs affaires et façonner leur propre avenir.»