L’idée avait d’abord été lancée en 2017 par l’entrepreneur Alexandre Taillefer.
Le premier ministre François Legault pourrait endosser l’idée d’un ancien adversaire politique et créer un Amazon Québec. Son ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, croit qu’une telle plateforme servirait mieux les clients « nationalistes ».
Les deux hommes ont évoqué la création d’un Amazon Québec, mercredi, à quelques heures d’une rencontre avec des responsables d’Amazon Canada.
L’idée avait d’abord été lancée en 2017 par l’entrepreneur Alexandre Taillefer, qui est plus tard devenu le directeur de la campagne électorale du Parti libéral du Québec de Philippe Couillard.
En mêlée de presse, M. Legault a indiqué que l’absence de produits locaux sur Amazon était l’une de ses grandes « préoccupations ». Il a dit vouloir s’assurer qu’Amazon ne vende pas uniquement des produits américains aux Québécois.
Le ministre Fitzgibbon est allé un peu plus loin. Le gouvernement pourrait investir dans une plateforme québécoise, pourvu qu’elle soit « pérenne », a-t-il dit. L’objectif serait d’aider les détaillants québécois qui sont « très peu » présents sur Amazon.
« On a des produits, on a des clients qui sont nationalistes, qui aiment acheter québécois, alors peut-être qu’il est temps qu’on commence à regarder plus attentivement d’avoir une structure », a-t-il déclaré en mêlée de presse.
Il a réfléchi à voix haute sur le nécessaire « mécanisme de livraison » qui devrait être mis en place. « Au Québec, on est innovant, on est capable, pourquoi pas ? », a-t-il ajouté.
Amazon est une entreprise de commerce électronique américaine. Elle figure parmi les géants du web, aux côtés de Google, Apple, Facebook et Microsoft.
Autrefois spécialisée dans la vente de livres, l’entreprise offre maintenant la possibilité à ses clients de commander pour livraison toutes sortes de produits, y compris des aliments.