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Les conseils du brigadier général Giguère

Claudine Hébert|Édition de la mi‑septembre 2020

Lorsqu'on doit commander des troupes en zone de guerre, être prêt à surmonter tout type de crise devient la ...

Lorsqu’on doit commander des troupes en zone de guerre, être prêt à surmonter tout type de crise devient la condition numéro un pour demeurer en vie.

«Dans le milieu militaire, ce sont les bataillons qui savent comment réagir le plus rapidement aux surprises qui vont réussir à s’en sortir», soutient l’ex-brigadier-général Richard Giguère, qui a passé 35 ans de sa vie au sein du Royal 22e Régiment des Forces armées canadiennes, à Québec.

Un guide

Depuis sa retraite, il y a cinq ans, l’ex-militaire, qui a dirigé des troupes à deux reprises en Afghanistan, partage ses règles d’or en zone de guerre à titre d’entrepreneur-entraîneur de l’École d’entrepreneurship de Beauce.

«Ce ne sont pas tant les plans stratégiques mis en place qui sont importants que notre agilité à constamment les adapter pour mieux anticiper ce que nous réservent nos adversaires», enseigne-t-il aux entrepreneurs. D’ailleurs, il tient à préciser que les plans doivent toujours être simples et non simplistes. Une condition indispensable pour rallier les troupes.

Enfin, dans le monde militaire comme en affaires, c’est la mission et les objectifs de l’entreprise qui doivent primer sur autre chose. Ensuite, la priorité est le bien de l’équipe. Arrive à la toute fin de la liste le bien-être du chef. «Mais attention. Un chef qui finit par être affecté moralement et physiquement par une crise n’est plus en mesure de guider adéquatement ses troupes à travers les tempêtes. L’équilibre entre ces trois facteurs devient donc primordial. Et l’un des moyens pour assurer cet équilibre, insiste l’ex-militaire, c’est de savoir bien s’entourer.»