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Montréal dans le top 40 mondial pour ses start-ups

Emmanuel Martinez|10 juin 2024

Montréal dans le top 40 mondial pour ses start-ups

Photo: Andrew Welchpour Unsplash.com

L’écosystème de start-ups de Montréal demeure dans les 40 plus important au monde, selon le classement de Startup Genome et du Global Entrepreneurship Network dévoilé lundi.

La métropole se classe au 39e dans le «2024 Global Startup Ecosystem Report», soit un rang de mieux que l’année précédente. La région de Toronto-Waterloo est la plus élevée au Canada à la 18e place, tandis que Vancouver est 34e.

Sans surprise, c’est la Silicon Valley qui occupe la tête, suivie de Londres et New York à égalité, puis de Tel-Aviv et Los Angeles. Boston se range juste derrière.

L’Amérique du Nord a 18 agglomérations dans le top 40 contre 10 pour l’Asie et 9 pour l’Europe.

L’Amérique du Nord est de loin la région du monde où l’écosystème de start-ups a généré la plus grande valeur. Elle s’établit à 5516 milliards de dollars américains (G$US) contre 2366 G$US pour l’Asie et 1625 milliards $ US pour l’Europe.

L’écosystème montréalais a dégagé une valeur de 39 G$US du premier juillet 2021 au 31 décembre 2023, une progression de 28% pour la même période entre 2019 et 2021. Cette estimation se fonde sur la valeur des start-ups vendues (les «sorties») ainsi que celles qui n’ont pas changé de main.

 

Vive les talents

Montréal a pu compter sur les domaines des sciences de la vie, de la fintech et de la cleantech pour se démarquer.

Parmi ses points forts, soulignons la performance de son écosystème, évaluée notamment par le nombre de sorties de plus de 50 millions de dollars américains et le taux de succès de ses jeunes pousses. La métropole québécoise se distingue aussi pour la quantité des talents à la disposition de start-ups ainsi que le coût de cette main-d’œuvre.

Face aux autres agglomérations du top 40, le financement constitue le talon d’Achille de Montréal. La différence est notable avec Toronto dans cette catégorie. La portée des start-ups montréalaise représente une autre faiblesse.

Montréal se retrouve également à la traine face aux grands en matière de savoir. Ce domaine est plombé par le mince rendement en ce qui concerne la propriété intellectuelle. Heureusement, elle fait bien dans le sous-indicateur qui mesure la vigueur de la recherche.

Au total, Montréal se classe 18e en Amérique du Nord.

Le rapport fait valoir que la métropole compte sur une abondance de talents grâce à ses universités. Sa qualité de vie et la solidité du réseau institutionnel pour aider les jeunes pousses sont également des éléments favorables relevés dans le document.

La vigueur du secteur de l’intelligence artificielle est aussi vue comme un atout pour Montréal.