Retombées de 10 M$ pour le Rendez-vous d’affaires de la Francophonie
Emmanuel Martinez|Mis à jour le 19 juillet 2024«C’est au-delà de nos espérances», explique le PDG de Québec International, Carl Viel. (Photo: Québec International)
La deuxième édition du Rendez-vous d’affaires de la Francophonie de Québec a engendré des retombées d’au moins 10 millions de dollars selon ses organisateurs, soit 4 M$ de plus qu’en 2022.
«Ce chiffre est établi en calculant les dépenses des 650 participants de 26 pays à Québec, ainsi que des ententes conclues entre entreprises lors de l’événement en juin, explique le PDG de Québec International, Carl Viel, en entrevue. On croit que les montants réels sont plus élevés, car certains n’ont pas répondu au sondage post-événement et d’autres sont toujours en pourparlers.»
À ce sujet, il évoque une entreprise québécoise qui espère vendre ses solutions informatiques dans deux pays de la francophonie et d’une autre qui veut exporter un produit fabriqué ici.
Encore mieux dans deux ans?
Plus de 1000 rencontres d’affaires ont été organisées durant cet événement de trois jours qui se déroule tous les deux ans à Québec, soit beaucoup plus que les 375 qui s’étaient tenues en 2022 avec la présence de 430 participants.
«C’est au-delà de nos espérances», soutient le PDG qui croit être capable de faire mieux en 2026. Il affirme qu’il sera possible d’augmenter le bassin de participants, notamment en attirant davantage de Belges. Il désire également accroitre les rencontres d’affaires, un souhait exprimé par ceux ayant assisté à l’édition de juin dernier.
«On est très content de l’objectif premier qui est de créer des rendez-vous d’affaires, poursuit-il. Il y a non seulement des rencontres lors de l’événement, mais, aussi à l’extérieur, comme avec l’incubateur Le Camp. Cela fonctionne super bien.»
Ce Rendez-vous, qui s’est concentré sur trois axes, soit l’éducation, le numérique et l’agroalimentaire, a débouché sur d’autres événements notamment avec la Chambre de commerce Canada-Afrique en juin. Il sera également possiblement à l’origine de voyages à l’étranger.
«On a des conversations avec la Tunisie pour un événement en novembre avec des entreprises québécoises», dit Carl Viel.
«Le premier marché de la francophonie pour nos entreprises, c’est la France, ajoute-t-il. Il y a aussi un travail à poursuivre pour voir comment faire des affaires sur le marché africain. Il faut bien préparer nos entrepreneurs. C’est rare de signer des ententes dès les premiers entretiens en Europe ou en Afrique. Donc il y a beaucoup à faire pour développer et maintenir les relations.»