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Santé mentale: ces entrepreneurs qui ont brisé les tabous dans Les Affaires

Les Affaires|Publié à 8h30 | Mis à jour à 8h32

Santé mentale: ces entrepreneurs qui ont brisé les tabous dans Les Affaires

(Photo: Jachan DeVol pour Unsplash)

Mardi dernier, l’entrepreneur et expert invité de Les Affaires Nicolas Duvernois, a confié dans un billet avoir besoin d’une pause, «d’une vraie pause».

«Malgré l’amour et la passion que je ressens pour mon entreprise, mes différents projets et implications, je suis fatigué. Je ne parle pas ici d’une fatigue passagère qui nécessite quelques jours de repos, je parle d’une fatigue qui ne me quitte jamais. Celle qui me suit comme mon ombre du matin au soir, celle qui m’envahit. Celle qui fait mal.»

À (re)lire — «J’ai besoin d’une pause», confie Nicolas Duvernois

Il n’est pas le premier entrepreneur à parler de santé mentale dans les pages de Les Affaires et à briser les tabous. En ce 10 octobre, à l’occasion de la journée mondiale de la santé mentale, nous vous proposons de relire les témoignages de ces entrepreneurs qui ont utilisé leurs voix pour sensibiliser le public aux risques associés à leur métier.

Au printemps dernier, l’entrepreneur et président fondateur de Connect&GO, Dominic Gagnon, faisait la Une de l’édition papier de Les Affaires avec ce message: «L’entrepreneuriat est un métier dangereux.»

L’auteur du livre Et si l’entrepreneuriat rendait fou? confiait alors au journaliste de Les Affaires, Emmanuel Martinez, qu’il jugeait essentiel de parler de ce sujet encore tabou, afin de démystifier l’image de l’entrepreneur héros qui trouve une solution à tous les problèmes.

À (re)lire – Santé mentale des dirigeants: contre vents et marées

«Je ne sais pas si je suis devenu fou en étant entrepreneur ou si je suis devenu entrepreneur parce que je suis fou, affirmait-il alors mi-sérieusement en entrevue. Je crois qu’il y a un peu des deux, car je pense que personne de sensé ne va se lancer en entrepreneuriat, notamment en constatant le faible taux de survie des entreprises et des salaires moins élevés.»

En juin dernier, c’est Pascal Lépine, fondateur de l’agence de communication et de marketing Atypic, qui a pris la plume pour parler d’anxiété et de pensées suicidaires.

«À ce jour, j’ignore encore comment j’ai trouvé la force d’aller réveiller ma mère pour lui avouer le geste que je m’apprêtais à poser. Ma mère a puisé dans toute son humanité et son amour inconditionnel pour m’offrir l’oreille tant espérée. Sans jamais me montrer que tant mon homosexualité que mes idées noires étaient des réalités lourdes à porter pour elle. Ma mère m’a accueilli sans juger, et enfin j’ai senti que, peut-être, le poids qui m’écrasait s’allégerait. Cette nuit-là, ma mère m’a sauvé.»

Huit dirigeants lèvent le voile sur leurs problèmes de santé mentale

Les voix de Dominic Gagnon, de Pascal Lépine et de Nicolas Duvernois viennent s’ajouter à celles de huit dirigeants, qui, en 2022, avaient accepté de nous faire confiance en racontant les chapitres les plus sombres de leurs vies personnelles et professionnelles. Ces huit dirigeants sont:

Un peu plus d’un an après, Les Affaires est reparti à leur rencontre afin de connaître les réactions de leur entourage à la suite de leurs témoignages, et les leçons qu’ils en ont tirées. À (re)lire ici.

Vous êtes à la recherche de solutions pour vous ou votre entourage:

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Besoin d’aide? Si vous avez les idées noires ou vous inquiétez pour un proche, des intervenants sont disponibles pour vous aider, partout au Québec, 24/7. Téléphone: 1 866 APPELLE (277-3553)/Texto 535 353