(Photo: Micheile Henderson pour Unsplash)
Inventé par l’économiste Simon Kuznets dans les années 1930 pour calculer les répercussions de la Grande Dépression, le PIB demeure, près d’un siècle plus tard, la seule unité de mesure de la croissance économique d’une nation. Toutefois, de plus en plus de gens militent pour l’adoption de nouveaux indicateurs qui prendraient en compte d’autres facteurs, comme les effets sur l’environnement, le bien-être collectif ou l’écart entre riches et pauvres.
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Le collectif G15+, composé de leaders économiques, syndicaux, sociaux et environnementaux du Québec, est de ceux-là. En 2022, le collectif a lancé les Indicateurs du bien-être au Québec, qui « lancent à un appel à dépasser la croissance du PIB et de la création d’emplois pour évaluer le bien-être des Québécoises et des Québécois ».
Selon Yves-Marie Abraham, critiquer le PIB revient toutefois à attaquer « le thermo-mètre plutôt que la fièvre ». « Le PIB, actuellement, il fonctionne très bien, dit le professeur. Il fait le travail qu’on lui a toujours demandé de faire. Il existe déjà plusieurs différents indicateurs, ce n’est pas pour rien qu’on ne les a jamais adoptés à grande échelle. »