Dans l’ordre habituel, Éric Vaillancourt et Mario Ouimet, les nouveaux propriétaires de la bannière Gosselin spécialisée dans le marché de la photo et de la vidéo. (Photo: La Presse Canadienne / Fournie)
À l’approche de ses 90 ans, Gosselin, la seule chaîne de détaillants spécialisée en photographie et vidéo au Québec, entame un nouveau chapitre de son histoire.
L’entreprise, dont le siège social est à Laval, vient de passer aux mains de deux de ses dirigeants, Mario Ouimet et Éric Vaillancourt.
Ils sont les «successeurs tout désignés pour mener Gosselin vers de nouveaux sommets», a déclaré le 11 novembre par voie de communiqué Jean Goupil, qui possédait la société depuis plus de 25 ans, vantant au passage «leur connaissance du marché et leur engagement».
Fondée à Lévis en 1936 par les frères Lucien et André Gosselin, Studios Gosselin — rebaptisée Gosselin en 1988 après que Jean Goupil a acquis l’entreprise de Québecor — emploie aujourd’hui plus de 130 personnes et exploite cinq boutiques à Montréal, Québec, Laval, Brossard et Trois-Rivières en plus bien sûr d’un site en ligne.
«Nous avons à cœur de poursuivre le développement d’un fleuron québécois tout en respectant les valeurs qui ont fait son succès au fil des décennies», ont fait valoir les nouveaux acquéreurs.
Ils misent, entre autres, sur leur expertise en matière de commerce au détail et leur vision stratégique pour «surmonter les défis du marché tout en tirant sur les nouvelles opportunités».
À ce propos, dans un contexte de vive concurrence et de nouvelles habitudes d’achat, ils citent Circana, une entreprise spécialisée dans l’analyse des données de consommation selon laquelle le marché de la photo et de la vidéo chez les détaillants indépendants est en croissance de 12% au Canada depuis un an, et ce, malgré la qualité d’images qu’offrent les téléphones intelligents.
Par ailleurs, les influenceurs et les producteurs de balados constituent un segment de clientèle en pleine expansion, souligne-t-on.
Gosselin propose plus de 10 000 produits et services, incluant des cours en ligne et en magasin.
Rédigé par Stéphane St-Amour, Initiative de journalisme local, Courrier Laval