Faciliter l’embauche des Innus dans le secteur minier
La Presse Canadienne|Publié le 13 septembre 2024
Cette cohorte spéciale du programme L’Essentiel des Mines vise à équiper et familiariser les femmes autochtones de la communauté Uashat mak Mani-utenam aux techniques nécessaires pour œuvrer dans le secteur minier. (Photo: Facebook CSMO Mines)
Des intervenants de l’industrie minière intensifient leurs efforts pour intégrer des membres de la communauté de Uashat mak Mani-utenam dans leurs programmes de formation.
Le Comité sectoriel de main-d’œuvre et de l’industrie des mines (CSMO Mines) a lancé, lundi dernier, un programme de préparation à l’emploi conçu exclusivement pour les femmes des Premières Nations.
Cette cohorte spéciale du programme L’Essentiel des Mines vise à équiper et familiariser les femmes autochtones de la communauté Uashat mak Mani-utenam aux techniques nécessaires pour œuvrer dans le secteur minier.
Les huit participantes commencent leur formation à Uashat. Elles se rendront ensuite au Centre de formation professionnelle de l’Estuaire, à Forestville, pour une semaine de perfectionnement sur simulateurs et équipements lourds.
Elles auront également l’occasion de visiter les sites miniers de Fermont.
La directrice de CSMO Mines, Suzie Therriault, souligne l’importance de cette édition du programme.
«Ce projet collaboratif nous tient particulièrement à cœur au CSMO Mines, puisqu’il vise deux groupes qu’on souhaiterait voir davantage dans l’industrie minière, les gens issus des Premières Nations et les femmes.»
D’autres programmes d’embauche
Minerai de fer Québec (MFQ) offre aussi des programmes pour faciliter l’embauche et la formation des travailleurs issus des Premières Nations.
Le Groupe Innuat ka tessahet (GIKT) est une équipe interne de l’entreprise composée de travailleurs innus. Celle-ci vise à « faire le pont entre les valeurs et les caractéristiques de la culture organisationnelle MFQ et celles des Innus », indique l’entreprise.
MFQ offre également une expérience immersive au cœur des communautés autochtones pour ses travailleurs. Le projet Kapatakan invite des cohortes d’une dizaine d’employés à échanger avec les communautés autochtones et à visiter des lieux traditionnels sur une période de deux jours. Toujours dans l’optique de favoriser les échanges et les apprentissages.
Par Lucas Sanniti, Initiative de journalisme local, Le Nord-Côtier
