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Forcez l’adoption d’une politique de télétravail, exige un groupe

La Presse Canadienne|Mis à jour le 16 avril 2024

Selon Télétravail Québec, il faut obliger l'adoption d'une politique pour en clarifier les règles.

L’absence du mot télétravail dans la réforme des normes de santé et sécurité du travail suggère que ce n’est pas une priorité pour le gouvernement Legault.

C’est ce qu’a déploré l’organisme Télétravail Québec vendredi, devant la commission parlementaire qui étudie le projet de loi 59. 

Cette pièce législative pilotée par le ministre du Travail, Jean Boulet, modernise la loi actuelle qui date de plus de 40 ans. 

Selon l’organisme Télétravail Québec, il faut obliger toutes les entreprises à adopter une politique sur le télétravail pour clarifier les règles.

« Le fait de ne pas avoir le terme ’télétravail’ dans le projet de loi laisse croire que le télétravail n’est pas une priorité, a affirmé le président de Télétravail Québec, José Lemay-Leclerc. Le minimum serait de l’inclure dans le projet, ce serait une forme de promotion. »

Le ministre Jean Boulet a soutenu pour sa part qu’il valait mieux recommander aux entreprises d’adopter une politique plutôt que de les forcer.

En outre, il a fait valoir que les obligations de l’employeur en matière de santé et de sécurité du travail s’appliquent indépendamment du lieu où la prestation de travail est accomplie.

« Peu importe le lieu du travail, dans un café, à la maison, ou à l’établissement, il y a une obligation (pour l’employeur) d’utiliser les techniques pour éliminer, contrôler et bien identifier les risques. »