Génération d’impact: la pouponnière des leaders de demain
Catherine Charron|Publié le 11 octobre 2022Une vingtaine de professionnel.le.s apprendront à créer de réels changements au sein de leur grande organisation respective. (Photo: courtoisie)
L’ambiance était électrique au 7e étage du 1435 rue St-Alexandre le 6 octobre dernier, où une vingtaine de membres de la Jeune chambre de commerce de Montréal (JCCM) était assemblée pour lancer en grande pompe la toute première cohorte du programme Génération d’impact.
Au cours des six prochains mois, ces professionnel.le.s issu.e.s de secteurs allant de la finance aux ressources naturelles, en passant par la communication et le service-conseil, s’outilleront afin de créer de réels changements au sein de leur grande organisation respective.
«Il va falloir trouver de nouvelles solutions [aux embûches de la société], sinon on fonce droit dans le mur, a martelé Geneviève Morin, PDG de Fondaction devant la trentaine de convives. Et ce n’est pas en étant seul dans son bureau qu’on va y arriver.»
C’est pourquoi ce programme, fruit de deux ans de collaboration entre le fonds des travailleurs et la JCCM, ne permettra pas que de polir les qualités de leadership d’influence d’impact des membres méticuleusement choisis de ce groupe.
Les organisateurs espèrent qu’ils et elles pourront nouer de nouveaux liens et élargir leur réseau «afin qu’ensemble ils aillent plus loin. […] On veut créer un mouvement», indique Marie-Krystine Longpré, directrice générale de la JCCM.
Misant sur les principes du codéveloppement, les instigateurs du projet désirent qu’émergent de ces discussions des réponses aux enjeux majeurs qui préoccupent la société, comme les changements climatiques, l’équité, la diversité et l’inclusion.
Afin de concrétiser ces apprentissages, la cohorte devra relever un défi d’ici au 26 avril 2023.
«Naturellement, [ce cheminement] contaminera le reste de votre organisation», croit Geneviève Morin.
Celle qui a dû faire appel à son côté «rebelle» tout au long de sa carrière est d’avis que les bouleversements que souhaitent créer les leaders d’impact dans la société rayonneront davantage s’ils sont initiés au sein même des grandes entreprises et institutions, que s’ils y sont implantés par des consultants externes.
«Il ne faut pas sous-estimer leur envie de changer, a souligné la PDG de Fondaction aux futurs “corporate hacker”. Le “timing” est bon pour vouloir apporter des changements dans son entreprise, pour aider son patron à trouver une réponse à la question “je fais quoi?”»
Les Affaires sera aux premières loges de l’épopée de ces 21 professionnel.le.s, afin de vous rapporter de quelle trempe sont faits les leaders de demain, ce qui les anime, et ce qu’ils et elles aspirent à transformer.
Dans nos pages et sur le web, ce grand reportage permettra aussi à la communauté d’affaires d’un peu mieux comprendre comment devenir un intrapreneur, et à déjouer les embûches qui sèment le parcours des acteurs de changements.
Ça saura – on l’espère – vous inspirer à leur emboiter le pas, «à changer le monde, sans changer de job».