Le Complexe Desjardins offrent maintenant trois espaces de travail gratuits aux 12 000 salariés qui foulaient autrefois son sol. (Photo: Catherine Charron)
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RHÉVEIL-MATIN. Afin de contribuer à la revitalisation du centre-ville de Montréal et y rapatrier les travailleurs des environs, le Complexe Desjardins a inauguré le 5 avril 2022 trois espaces où elle souhaite voir des gens bosser, se réunir et échanger.
Présentée pour la première fois en août 2021, «Les Espaces temps» a pris forme dans le cadre de l’appel à projets de la Chambre de commerce du Montréal Métropolitain pour «J’aime travailler au centre-ville».
L’équipe du Complexe Desjardins s’est donc associé avec l’agence de marketing et de conception créative SGM et MASSIVart afin de plancher sur ces trois environnements qui offrent une ambiance distinctes aux 12 000 salariés qui foulaient le sol de l’immeuble — ceinturé par les rues Jeanne-Manche, Saint-Urbain et Sainte-Catherine O, de même que du boulevard René-Lévesque O — avant le début de la pandémie.
Ils espèrent ainsi «les inciter à revenir découvrir leur lieu de travail et un centre-ville encore plus accueillant», précise par courriel Stéphanie Cardin, conseillère principale marketing du Complexe Desjardins.
Déjà, l’organisation constate que le taux d’achalandage de ses tours à bureaux a doublé entre le quatrième trimestre de 2021 et le premier trimestre de 2022, et ce, bien que le retour officiel des employés de Desjardins et des autres locataires qui y bossaient autrefois n’était que le 11 avril dernier.
Ces espaces, dont l’accès est gratuit, ne leur sont toutefois pas exclusivement réservés: les travailleurs des tours de bureaux voisines et autres visiteurs du centre-ville sont invités à venir découvrir Équinoxe, créé par le designer Karim Charlebois-Zariffa, Zénith de l’atelier Design par Judith Portier et Éclipse, du studio expérientiel Ottomata.
Alors que de nombreux citadins se sont rués au début de la pandémie vers les grands espaces loin de la ville, la première installation «reflète un retour au travail plus connecté à la nature», explique Stéphanie Cardin.
Tandis que la deuxième installation souhaite encourager la collaboration et les échanges en équipe, deux volets de la vie de bureau plus difficile à simuler à distance. La troisième, quant à elle, sert plutôt d’endroit «lumineux» et «apaisant» en plein cœur du centre-ville.
Ces environnements, dit-on, ont pour but de réinventer les espaces de travail et répondre aux nouveaux besoins amenés par l’adoption du télétravail. «Les gens s’approprient de plus en plus ces espaces qui leur sont dédiés, indique Stéphanie Cardin. Il n’y a pas un moment de la journée où les espaces sont non utilisés.»
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