Dans l’ensemble du pays, 61% des personnes de 18 à 34 souhaitent que leur boulot accepte les animaux. (Photo: 123RF)
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RHÉVEIL-MATIN. S’il gagne en popularité dans les milieux de travail ailleurs au pays, il semble que le meilleur ami de l’Homme n’ait pas su se tailler une place près de son maître dans la Belle province. La vapeur pourrait toutefois se renverser dans quelques années.
Tandis que 55% des Canadiens accepteraient que leurs collègues soient accompagnés de leur animal de compagnie au bureau, cette proportion dégringole à 37% chez les Québécois sondés pour le compte de la marque PetSafe entre le 4 et le 6 mars 2022.
En Colombie-Britannique ou dans les provinces de l’Atlantique, 61% des personnes interrogées sont de cet avis.
Or, chez les répondants de la Génération Z du Québec, 66% souhaitent que leur patron adapte l’environnement de travail pour les compagnons à quatre pattes un chiffre similaire au reste du pays.
L’étude menée par Léger démontre même que 15% des 18 à 24 ans sondés pourraient remettre leur démission si Fido est animalis non grata au bureau. Dix-huit pour cent des Canadiens de cette génération feraient de même.
Cela ne signifie pas pour autant que les Québécois sont imperméables aux bienfaits que leur procure la présence d’un animal de compagnie. En effet, 62% concèdent que les bêtes affectent leur humeur et leur niveau de stress.
Le milieu des affaires doit s’adapter
Parmi les 1633 Canadiens sondés, 32% des «pawrents» ont dit qu’ils préféreraient l’offre d’une entreprise où les animaux sont acceptés à une autre où ils ne le sont pas lorsqu’ils se mettront à la recherche de leur prochain emploi. Chez les millénariaux, c’est 42% des travailleurs qui prendraient une telle décision.
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Ainsi, un peu plus de la moitié des répondants sont d’avis que leur organisation devrait ouvrir leur milieu de travail à ces petites bêtes poilues, et sont d’accord avec l’idée que leurs collègues amènent le leur, même si eux n’en possèdent pas, ou ne le ferait pas.
Néanmoins, seuls 37% des propriétaires d’animaux estiment que l’arrivée de leur fidèle compagnon au bureau serait appréciée par leurs coéquipiers.
La donne pourrait toutefois changer, à mesure que les travailleurs plus âgés prendront leur retraite: dans l’ensemble du pays, 61% des personnes de 18 à 34 souhaitent que leur boulot accepte les animaux.
Précisons que c’est un échantillon non probabiliste et que la marge d’erreur est de 2,43% 19 fois sur 20.
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