Les employés au rôle critique et ceux qui se trouvent le plus en bas de l'échelle salariale seront visés. (Photo: 123RF)
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RHÉVEIL-MATIN. Les Québécois pourraient bien voir leur rémunération augmenter de 3,3 à 3,5% en 2022 selon la plus récente mise à jour de l’enquête sur les prévisions salariales 2022 de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés (CRHA).
Dans cette étude qu’elle mène de concert avec Normandin Beaudry (qui nous avait glissé un mot sur cette révision en décembre dernier), PCI rémunération-conseil, Solutions Mieux-être LifeWorks et Willis Towers Watson, elle indique que l’inflation et les importantes difficultés à recruter des employeurs les contraindront à ajuster leur plan de match, même ceux qui tablaient sur un gel.
En septembre 2021, ce document annonçait plutôt une hausse moyenne de 2,9% excluant les gels salariaux. Sa nouvelle fourchette de 3,3% à 3,5% est légèrement plus élevée que la moyenne canadienne qui se trouve entre 3,1% et 3,4%.
Le scénario est similaire du côté de la croissance de structures salariales: établie à 2,3% en septembre, elle devrait en réalité se situer entre 2,5 et 2,9% dans la province, tandis qu’elle serait entre 2,4% et 2,7% dans le reste du pays.
Rappelons qu’en janvier 2022, l’inflation annuelle au Canada a bondi à 5,1% par rapport à 2021, dépassant pour la première fois en trente ans la barre des 5%. Les salaires, quant à eux, ont avancé de 2,4% en moyenne selon Statistique Canada. Et selon toute vraisemblance, le pouvoir d’achat des Canadiens devrait continuer de s’amenuir.
Tous ne devraient pas percevoir la même augmentation de leurs revenus, puisque les organisations devraient les concentrer dans les relevés de paie des employés dont le rôle est «critique», qui sont les plus susceptibles de demander leur quatre pour cent, qui sont les plus performants ou qui sont les plus «bas de leur échelle salariale», écrit la directrice générale de l’Ordre des CRHA dans un communiqué.
Elle précise toutefois qu’elle s’attend à une «équité interne».
La rémunération globale devrait elle aussi être bonifiée, notamment grâce à l’adoption du travail hybride et «d’initiatives en matière de santé mentale et mieux-être», ajoute l’Ordre des CRHA. En 2022, des investissements devraient être observés du côté des conditions de travail afin de fidéliser et attirer des recrues.
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