Quatre pistes pour booster le bien-être de vos gestionnaires

La clé: amplifier l'effet des avantages de leur fonction. (Photo: Docusign pour Unsplash)

RHéveil-matin est une rubrique quotidienne où l’on présente aux gestionnaires et à leurs employés des solutions inspirantes pour bien commencer leur journée. En sirotant votre breuvage préféré, découvrez des astuces inédites pour rendre vos 9@5 productifs et stimulants.

RHÉVEIL-MATIN. Si moult études démontrent que les gestionnaires sont toujours plus nombreux à être au bout du rouleau depuis 2020, il semble que les moyens pour renverser la vapeur ne soient pas aussi évidents.

Le contexte pandémique n’a bien entendu pas inventé l’épuisement professionnel, «mais il n’a jamais été aussi urgent de le prévenir», est-il écrit dans un article présentant les conclusions de l’étude «Employee Burnout: Causes and Cures» du cabinet-conseil en ressources humaines Gallup.

Chose certaine, l’employeur doit parvenir à diminuer le nombre de jours passés à ressentir l’effet négatif des tâches qui écorchent le plus le moral de leur équipe de gestion, ce qui pourrait accentuer leur risque d’épuisement professionnel, indique-t-on.

Dans un coup de sonde que le cabinet-conseil a mené auprès de 14 419 salariés américains, la société a recensé les cinq plus importants défis qui pèsent sur leur bien-être.

Les attentes à leur égard ne sont pas claires, ou du moins, leurs priorités sont mal définies, leur charge de travail est plus grande et ils se font davantage déranger. Les cadres sont plus nombreux à être stressés et à avoir l’impression que le boulot empiète sur leur vie familiale. Ils passent aussi moins de temps à accomplir des tâches qui les font rayonner et ils sont plus sévères à l’égard du processus d’évaluation de leur performance.

Certes, tous les gestionnaires ne vivent pas de telles embûches au quotidien, concède Gallup, mais à long terme, elles minent leur moral, et par effet de ricochet, celui de leur équipe.

Le remède pour contrer l’épuisement professionnel — qui court davantage parmi les cadres — est bien simple: chaque organisation doit s’assurer que ces salariés profitent plus souvent des avantages de leur fonction.

En effet, toujours selon cette étude réalisée entre janvier et décembre 2021, ces derniers affectionnent tout particulièrement de contribuer à la prise de décisions de leur entreprise, d’être en général autonomes dans la distribution des tâches et de collaborer, chose qu’ils font plus que leurs subalternes. Ils sont aussi plus nombreux à avoir l’impression qu’ils peuvent progresser dans leur carrière et à ressentir l’effet positif de leur paie.

Pour en magnifier les répercussions, Gallup recommande quatre stratégies.

— Mieux cerner et partager les attentes à leur égard et les impliquer plus souvent dans les décisions, grâce à des canaux de communication formels et informels qui vous permettront d’échanger. «Rien de mieux pour réduire les risques d’épuisement que d’être sur la même longueur d’onde et d’offrir du support constant», est-il écrit dans un papier.

— Lorsque les priorités sont clairement définies et que le gestionnaire délègue bel et bien certaines tâches non urgentes aux autres membres de son équipe, ce dernier devrait avoir tout le leste nécessaire pour s’organiser comme bon lui semble.

— Assurez-vous qu’il y ait un système dans votre entreprise qui permet à vos cadres de collaborer, lorsque c’est approprié, et de s’épauler. De plus, instaurez un programme d’aide dédié aux gestionnaires pour réduire leur stress. «Quand les employés estiment que leur organisation tient à leur bien-être général, 59% pensent aussi qu’ils peuvent rebondir après des embûches», rappelle Gallup.

— Accompagnez-les dans l’évolution de leur carrière en misant sur leurs forces grâce notamment à la création d’un plan de développement des compétences. En identifiant ce qu’ils souhaitent accomplir et le chemin qu’il pourrait emprunter pour y arriver, vous prouverez que ce cadre compte à vos yeux.

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