Le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec veut faire la lumière sur les besoins des travailleurs en fonction de leur région. (Photo: Emmanuel Ikwuegbu pour Unsplash)
RHéveil-matin est une rubrique quotidienne où l’on présente aux gestionnaires et à leurs employés des solutions inspirantes pour bien commencer leur journée. En sirotant votre breuvage préféré, découvrez des astuces inédites pour rendre vos 9@5 productifs et stimulants.
RHÉVEIL-MATIN. On prête de nombreuses intentions aux jeunes employés. On dit d’eux qu’ils sont moins fidèles à leur organisation, qu’ils sont bien plus axés sur leur bien-être que leurs prédécesseurs, qu’ils ne veulent plus travailler autant… mais qu’en est-il vraiment?
C’est la question à laquelle le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ) tente de répondre dans son nouveau projet de recherche et de concertation Travaillons ensemble, lancé le 26 octobre 2021.
Ce portrait sommaire servira d’outils de référence aux entreprises qui s’efforcent d’attirer ou de retenir ces individus âgés de 16 à 35 ans, en adaptant le milieu de travail aux impératifs de la main-d’œuvre de leur région. L’organisation invite d’ailleurs les acteurs du milieu qui souhaitent y contribuer à la contacter.
A priori, il semble que ce soit l’équilibre entre la vie personnelle et le boulot qui est névralgique, indique une étude préliminaire réalisée par Léger pour le compte du RJCCQ.
Le bien-être, qu’il soit physique ou psychologique, est la valeur corporative la plus importante pour 43% des répondants, alors que l’autonomie et la flexibilité priment chez 32% des cas.
Toutefois, les opinions sont partagées lorsqu’on leur demande s’ils pourraient compromettre leur santé mentale dans le cadre de leur fonction: si 49% ne sont pas du tout d’accord, 47% sont prêts à bosser un brin trop si ça peut profiter à leur carrière.
Les avis sont aussi mitigés concernant la gestion de leur employeur actuel de leur bien-être depuis le début de la pandémie. Un peu plus de la moitié (51%) croient que leur patron n’a pas fait le nécessaire pour les supporter adéquatement, voire rien du tout, tandis que 49% pensent le contraire.
N’en demeure pas moins que chez 60% des répondants à cette étude, le salaire est l’élément qui importe le plus au travail, alors que 22% ont plutôt misé sur la flexibilité de l’horaire.
Cela ne doit pas pour autant vous convaincre de freiner vos ardeurs dans l’élaboration d’une politique qui incorpore le télétravail ou des horaires malléables alors que 65% des gens sondés convoitent la semaine de quatre jours.
D’une part, la grande majorité de ceux qui le pratiquent désire continuer à le faire au-delà du contexte pandémique, que ce soit pour l’ensemble de leurs heures passées à bosser (44%), ou en partie (45%). Le mode hybride est d’autant plus privilégié par les parents, semble-t-il.
De l’autre, 60% des jeunes professionnels pourraient carrément quitter leur emploi si leur patron est trop strict dans sa gestion des horaires ou du télétravail.
Pour ne plus louper ce rendez-vous, recevez votre RHéveil-matin dans votre boîte de courriels!