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Un truc ultra simple pour supprimer la pression au travail

Olivier Schmouker|Publié le 08 avril 2019

Un truc ultra simple pour supprimer la pression au travail

La pression quotidienne peut être un vrai cauchemar... Photo: DR

Vous comme moi, nous avons des objectifs à atteindre dans le cadre de notre quotidien au travail. Des objectifs audacieux. Des objectifs tripants. Mais aussi des objectifs stressants. Résultat? Nous sommes continuellement sous pression. Pas vrai?

Comment atténuer cette pression-là? Oui, comment parvenir à retrouver un peu d’oxygène, à ne plus avoir la tête sous l’eau?

La bonne nouvelle du jour, c’est que je suis tombé sur un passage d’un livre éblouissant d’intelligence à ce sujet. Ce livre s’intitule «Trouver le juste équilibre – Vers une vie épanouie» (Médiaspaul, 2016) et est signé par Anselm Grün, un moine bénédictin de l’abbaye de Münsterschwartzach, en Allemagne. Regardons ensemble de quoi il s’agit…

«Un beau jour, il a été demandé à un maître zen quelle était la particularité de la voie spirituelle. Il a répondu: «Quand je suis assis, je suis assis; quand je suis debout, je suis debout; quand je marche, je marche».

«Son interlocuteur lui a alors dit: «C’est bien ce que je fais moi aussi. Il n’y a là rien de particulier».

«Mais le maître zen dit alors: «Non. Quand tu es assis, tu es déjà debout; et quand tu tiens debout, tu marches déjà. Et quand tu marches, tu penses à d’autres choses, à ton travail ou à ton prochain repas».

«Cette démesure qui consiste à tout vouloir en même temps ou à effectuer le plus de choses possible dans un temps limité nous conduit à ne pas être dans l’instant présent, à être sans cesse distrait. Pis, notre existence perd de sa valeur à cause de cela. Car nous ne pouvons pas l’apprécier sans nous vouer vraiment à l’instant présent.

«Nous nous empêchons de vivre cette pure réalité de l’instant présent qui, pourtant, est notre véritable existence. Car vivre, c’est être présent, c’est vivre sa vie.

«Bien entendu, il est raisonnable de planifier notre journée. Mais celui qui agit ainsi ne vit pas vraiment. Vivre vraiment, ça veut dire réfléchir à ce qui se présente à moi aujourd’hui et à m’y préparer à chaque instant.

«Parfois, le matin, j’ai le sentiment d’avoir projeté trop de rendez-vous. Mais je me dis dès lors : «OK, prends une chose après l’autre». Je m’efforce d’être pleinement dans l’instant présent. Par exemple, je ne suis pas obligé de liquider tous mes courriels d’un seul coup. Je règle juste ceux qui se présentent à moi, les autres, je m’en occuperai ultérieurement, si une fenêtre de temps s’ouvre à moi.

«Lorsque j’ai cette attitude-là, il se passe quelque chose de renversant : j’ai l’impression que mes rendez-vous ne sont pas aussi longs que ce que j’anticipais. Ils se déroulent plus vite et mieux que ce que j’avais planifié. Le problème à résoudre trouve sa solution plus aisément. Ce qui découle tout simplement du fait que je vis pleinement l’instant présent.

«Résultat? Du temps libre se dégage entre chaque rendez-vous, et je ne ressens plus aucune pression. Je peux en toute sérénité profiter de la journée ainsi que de la soirée, grâce au fait que j’ai le sentiment d’avoir fait tout ce que j’avais à faire. Je me dis que ça a été une journée sans stress. Que je suis resté paisible en dépit de tout. Bref, que j’ai réussi à garder l’équilibre.»

Voilà. Vous disposez maintenant d’une astuce aussi simple qu’efficace pour atténuer le poids du stress sur vos épaules, un poids qui, si on n’y prend garde, risque de nous faire trébucher, voire de nous écraser. Cherchez à vivre pleinement l’instant présent, sans anticiper, sans vouloir tout planifier. Et comme par magie, votre quotidien deviendra agréable à vivre. Rien de moins.

En passant, le dramaturge britannique William Shakespeare disait: «Le sage ne s’afflige jamais des maux présents, mais emploie le présent pour en prévenir d’autres».

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