Vaccin ou test requis pour servir des ventis aux États-Unis
Catherine Charron|Publié le 04 janvier 2022(Photo: 123RF)
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RHÉVEIL-MATIN. Si un barista américain de Starbucks refuse de se faire administrer ses doses de vaccin contre la COVID-19, il pourrait bien devoir accrocher son tablier, a annoncé la direction de l’emblématique chaîne de cafés de Seattle selon plusieurs médias.
En effet, à compter du 9 février 2022, tous ses employés devront être adéquatement vaccinés, sans quoi ils passeront chaque semaine à leurs frais un test de dépistage, symptômes ou pas.
L’entreprise a précisé que seuls ceux réalisés par des pharmaciens ou des médecins seront acceptés. En d’autres termes, les tests rapides effectués à la maison ne seront pas considérés comme une preuve valide.
Dès le 10 janvier prochain, ses salariés seront aussi obligés de dévoiler leur statut vaccinal, qu’ils bossent ou pas derrière la machine à espresso, alors que le variant Omicron confine un nombre croissant de ses travailleurs.
D’ailleurs, Starbucks fait passer leur période d’isolement de 10 à 5 jours, comme l’ont suggéré les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis le 27 décembre 2021.
Ces employés pourront toujours profiter de congés payés, s’ils contractent la COVID-19 et qu’ils doivent donc se confiner. Deux fois par trimestre, ceux-ci peuvent percevoir leur rémunération pour au plus cinq jours de travail manqué.
Starbucks devient ainsi la première chaîne de restaurants à dévoiler son plan de match pour se plier au controversé projet de loi proposé par les démocrates, qui oblige les sociétés qui emploient 100 travailleurs et plus à imposer la vaccination ou des tests réguliers à sa main-d’œuvre, rapporte le Wall Street Journal.
D’abord prévue le 4 janvier 2022, l’entrée en vigueur de cette nouvelle consigne a été repoussée au 9 février par le département du Travail. Si elle a été réinstaurée en décembre par une cour d’appel, son sort n’est toujours pas scellé, puisque la Cour suprême se penchera sur son cas le 7 janvier prochain.
Si cette date est encore révisée, l’entreprise a précisé qu’elle s’ajusterait en conséquence, apprend-on dans un texte de CNBC.
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