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Denis Lalonde

Gestionnaires en action

Denis Lalonde

Analyse de la rédaction

21 juin 2024 | 7:44 am

Bourse: possible de battre l’indice S&P 500 sans détenir Nvidia?

Denis Lalonde|Mis à jour le 27 juin 2024

Bourse: possible de battre l’indice S&P 500 sans détenir Nvidia?

(Photo: 123RF)

GESTIONNAIRES EN ACTION. Le titre de Nvidia (NVDA, 130,78$US) a progressé d’environ 180% depuis le début de l’année et l’entreprise est passée au premier rang des capitalisations boursières américaines cette semaine.

Marc L’Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100, concède qu’il est très difficile pour les investisseurs qui ne détiennent pas d’actions de Nvidia d’obtenir un rendement plus élevé que celui de l’indice, en progression d’environ 15% depuis le début de l’année.

«Nvidia est vraiment le titre qui se démarque, alors que les deux autres poids lourds de l’indice, Microsoft (MSFT, 445,70$US) et Apple (AAPL, 209,68$US), étaient déjà des entreprises dominantes auparavant», estime-t-il.

Les titres de Microsoft et d’Apple ont progressé respectivement de 18% et de 9% depuis le début de l’année.

Les trois entreprises comptent pour plus de 20% de l’indice américain S&P 500, une concentration très élevée. Marc L’Écuyer explique toutefois que la domination des titres technologiques n’est pas un phénomène récent aux États-Unis, et que les investisseurs qui n’ont pas misé sur le secteur au cours des dix dernières années ont eu beaucoup de mal à battre l’indice de référence.

Il précise toutefois que la concentration de l’indice américain n’est pas un phénomène unique, alors qu’au Canada, le S&P/TSX est concentré à plus de 60% dans les titres financiers, de l’énergie et des ressources naturelles.

Selon Marc L’Écuyer, pour avoir un portefeuille bien diversifié, les investisseurs doivent choisir des titres individuels plutôt que sur des véhicules de placements indiciels.

Il reconnaît toutefois que malgré les apparences, le S&P 500 est bien diversifié et offre aussi une exposition internationale, étant donné que les entreprises membres de l’indice génère une bonne partie de leurs revenus à l’extérieur des États-Unis.