(Photo: 123RF)
EXPERT INVITÉ. Les dirigeants d’entreprises procèdent à des rachats d’actions de leur compagnie pour entre autres choses :
– réduire le nombre d’actions, ce qui augment le bénéfice par action, et aussi compense pour
des opérations dilutives;
– pour stimuler le cours de leurs actions.
Croyance populaire : Ils procèdent à ces rachats (buybacks) lorsqu’ils estiment qu’elles ont trop baissé
et qu’elles sont sous-évaluées, au moment où leur bilan montre beaucoup de liquidités et un faible
endettement. Cela serait un signe que le marché est dans une zone attrayante.
Réalité : dans le passé, cela n’a pas été concluant.
- Le graphique ci-dessous nous montre que souvent, les fortes activités de rachats se sont réalisées
alors que le marché avait grimpé substantiellement. Et que les rachats les plus timides ont coïncidé
avec des creux de marchés. Le dernier point du S&P 500 : fin juillet 2024.
- Aussi, ce ne fût pas évident que les fortes activités de rachats coïncidaient avec des marchés sousévalués. Ci-dessous, la ligne rouge représente le cours divisé par les bénéfices anticipés pour l’année financière à venir, fiscal year 2, soit 2025 pour le denier point
- Par ailleurs, ce n’est pas lorsque les entreprises avaient beaucoup de liquidités dans leur bilan que
les dirigeants procédaient à des rachats d’actions.
4. Mais lorsque l’endettement était relativement faible, les dirigeants ont eu tendance à racheter plus.
Réserve importante : Ces observations ont été faites sur des données historiques qui ne sont pas
garantes du futur.
Sources des données : Bloomberg. Federal Reserve. Standard and Poor’s.