Netflix, Microsoft et Alphabet sous la loupe de Marc L’Écuyer
Denis Lalonde|Mis à jour le 18 juin 2024Netflix est en train de gagner son pari de bloquer le partage de mots de passe et d'offrir des abonnements avec publicités, selon Marc L'Écuyer. (Photo: 123RF)
BALADO. Netflix (NFLX, 567,51$US) est en train de gagner son pari avec sa technologie qui empêche le partage de mots de passe et son offre d’abonnements avec publicités, estime Marc L’Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100, qui possède des actions du numéro un mondial de la diffusion en continu.
Le titre de Netflix a d’ailleurs progressé de 15% depuis la publication, le 23 janvier, de ses résultats financiers du trimestre terminé le 31 décembre.
«Nous avons été surpris de la robustesse des résultats. Surtout de l’ajout de 13 millions d’abonnés, ce qui n’était pas arrivé depuis le début de la pandémie. Netflix a aussi laissé entendre que ses forfaits avec publicités étaient plus rentables que ses abonnements de base qui n’en contiennent pas», explique-t-il.
Selon lui, Netflix pourrait attirer de nouveaux producteurs de contenus. «On pourrait même voir des compétiteurs non rentables jeter l’éponge et transférer leurs contenus sur Netflix», dit-il.
Cote 100 ne possède pas d’actions de Microsoft (MSFT, 403,78$US) ni d’Alphabet (GOOGL, 141,16$US), ce qui n’empêche pas la société de surveiller de près les titres des deux géants américains de l’infonuagique et de l’intelligence artificielle.
Le titre de Microsoft s’est fait hésitant dans les deux séances qui ont suivi la publication des résultats trimestriels, le 30 janvier, alors que celui d’Alphabet a reculé un peu plus fortement.
Marc L’Écuyer soutient que malgré les bons résultats dévoilés par les deux entreprises, les analystes en voulaient encore plus. «La progression des titres de Microsoft et d’Alphabet depuis un an est surtout attribuable au phénomène de l’intelligence artificielle (IA). Il y a fort à parier que ces deux entreprises seront bien positionnées pour profiter de la croissance du secteur étant donné leur taille», juge-t-il.
Selon lui, les évaluations actuelles des titres reflètent déjà quelques années de croissance des bénéfices, bien qu’il concède qu’un haut niveau d’incertitude persiste quant à la capacité de monétiser l’IA.