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Nicolas Duvernois

Chronique d'un entrepreneur

Nicolas Duvernois

Expert(e) invité(e)

2023: Ça passe ou ça casse!

Nicolas Duvernois|Mis à jour le 11 avril 2024

2023: Ça passe ou ça casse!

«Je débute donc cette nouvelle année sans aucune autre attente que celle qui prédit le pire des scénarios.» (Photo: 123RF)

BLOGUE INVITÉ. Tristement, mais réalistement, c’est avec ce titre que j’ai décidé de débuter l’année 2023. Après bientôt trois éternelles années pandémiques et une année 2022 qui nous en a fait voir de toutes les couleurs, je n’ai d’autres choix que d’appréhender 2023, comme un orignal mature au tout début de la période de chasse!

Comme la plupart d’entre nous, j’espérais que cette dernière année en soit une de transition annonçant un renouveau, une nouvelle vie, une nouvelle réalité. À la place, au lieu de sabrer le champagne pour se féliciter d’avoir traversé le pire, les mauvaises nouvelles n’ont cessé de s’accumuler.

Éternel «réal-optimiste» (un subtil et difficile assemblage de réalisme et d’optimisme), j’ai appris (pas toujours facilement), au cours des dernières années à vivre dans l’inconnu le plus total. Je débute donc cette nouvelle année sans aucune autre attente que celle qui prédit le pire des scénarios.

J’espère que j’exagère la dangerosité de la poudrière sur laquelle nous nous trouvons. Malheureusement, nous n’avons d’autres choix que de nous rappeler les moments marquants des douze derniers mois.

Invasion militaire russe de l’Ukraine, rupture des chaînes d’approvisionnement, problèmes de logistique et transport, pénurie de main-d’œuvre, nouveaux variants faisant exploser à nouveau les cas de COVID, inflation record et j’en passe… Le portrait général de la vitalité du monde dans lequel nous vivons a déjà été meilleur.

Face à ces facteurs influençant directement ou indirectement notre quotidien, deux scénarios principaux s’imposent pour 2023: ça passe ou ça casse!

Oui, aussi simple que cela… Soit nous arrivons à dompter les multiples répercussions que tous ces défis nous imposent, soit nous abdiquons face au tsunami et faisons table rase sur un pan de l’économie comme lors de la crise de 2008 sur le marché des «subprimes» ou celle des années 2000 faisant éclater la bulle techno.

En toute franchise, je considère que nous ne sommes pas si loin du «breaking point» qui redéfinira la société dans laquelle nous vivons.

La pression est si forte et implique tellement de secteurs d’activité qu’il est, à mes yeux, absolument inconcevable de continuer ainsi.

Mais je garde encore un mince espoir que 2023 sera porteuse de certaines bonnes nouvelles, malgré les nuages à l’horizon.

Déjà, nous voyons quelques signes encourageants, comme la baisse du prix du pétrole ainsi qu’une certaine stabilisation de l’inflation. Mais le tout reste fragile et cela ne prendrait pas grand-chose pour que la situation dégénère.

Sur ce, je profite de cette tribune pour vous souhaiter une merveilleuse année 2023 qui, je l’espère, sera la fameuse lumière au bout du tunnel que nous rêvons tous d’apercevoir depuis mars 2020.