Symbole des prouesses techniques françaises et britanniques, l’avion de ligne supersonique Concorde a effectué ses premiers vols commerciaux le 21 janvier 1976, sur les trajets Paris–Rio de Janeiro en passant par Dakar et Londres–Bahreïn.
Plus de 13 ans après la signature de l’accord franco-britannique pour la construction d’un appareil supersonique civil, le Concorde a volé pour la première fois en mars 1969. Cependant, il était interdit de vol aux États-Unis jusqu’en 1977, car il polluait, était très bruyant et produisait un « bang » impressionnant lorsqu’il franchissait le mur du son.
Pour les plus nantis
Le Concorde a volé durant 27 ans. Relier Paris et New York en trois heures et demie coûtait aux alentours de 11 000 $.
Le 25 juillet 2000, lors du vol 4590 Air France, un avion à destination de New York décolle de l’aéroport Paris–Charles-de-Gaulle et s’écrase deux minutes après le décollage sur un hôtel, provoquant la mort de 113 personnes. « L’événement a précipité sa mise au rancart, en 2003. Un total de vingt appareils ont été fabriqués en tout », écrivait notre journaliste Martin Jolicoeur.
«Moteur d’innovation»
Cette prouesse d’ingénierie continuera cependant d’être « moteur d’innovation ». En avril 2011, Les Affaires mentionne que « depuis six ans, la Society of Japanese Aerospace Companies et le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS) travaillent à la conception d’un avion supersonique de nouvelle génération, capable de lui succéder au défunt aéronef. »
La volonté de raccourcir le temps de vol fascine depuis toujours… mais les problèmes techniques et environnementaux des avions supersoniques et hypersoniques se multiplient et ne trouvent jamais de solutions adéquates.
Du SpaceX d’Elon Musk, en passant par Boeing, Lockheed Martin et Aerion Corporation, tous caressent un rêve qui n’est pas près de voir le jour pour le commun des mortels…
Consultez notre dossier
«Les Affaires fête ses 90 ans»
