(Photo: Bruce Mars pour Unsplash)
BILLET. Je ne suis pas très fier de cette erreur. Dernièrement, j’ai réalisé que je payais des frais mensuels de 4 $ pour le simple fait d’avoir un compte d’épargne auprès d’une grande institution financière dont je tairai le nom. Ces frais m’étaient passés sous le nez depuis deux ans et demi, pour un montant total de 128 $.
Me considérant comme une personne relativement à mon affaire, je ne m’explique toujours pas comment ces frais ont pu me passer sous le nez tout ce temps, mais j’ai bel et bien payé plus d’une centaine de dollars à une banque pour qu’elle puisse faire des intérêts avec mon argent. Honte à moi !
On gagne toujours à faire un suivi de ses affaires financières. Plusieurs textes de ce numéro nous le rappellent. Le compte de courtage à escompte est un des produits financiers où nos lecteurs gagneraient à comparer les offres. Les services des courtiers ne sont pas interchangeables.
En manchette, Alain McKenna a fait le tour de l’offre de 15 courtiers. Comme le ferait un critique de film ou un chroniqueur automobile, notre collaborateur spécialisé en technologie nous livre ses impressions sur les différentes plateformes en prenant en compte leurs services et leurs coûts.
Dans cette édition, on compare aussi l’offre des robots-conseillers avec les fonds négociés en Bourse (FNB) multiactifs. On aborde également la cote de crédit personnelle afin de mieux comprendre son fonctionnement. En faisant un suivi plus serré de votre cote de crédit, vous contribuez à mieux vous protéger d’une fraude.
J’ai aussi été inspiré par notre texte sur l’art de la négociation. On nous explique qu’il vaut la peine de surmonter notre timidité et d’oser négocier un meilleur prix. J’ai mis les conseils à l’essai pour réduire ma facture d’Internet et d’assurance habitation.
Par la suite, je me suis amusé à calculer le taux horaire de ces démarches. Ces économies réalisées valaient-elles ces longues minutes passées à attendre de pouvoir parler à un représentant au bout du fil ? J’adore mon métier, mais je n’hésiterais pas à écouter de la musique d’ascenseur au téléphone à temps plein, si on me payait à ce taux horaire. Des reprises d’airs connus au piano électriques, amenez-en !