Alimentation Couche-Tard: de bons résultats grâce à l’essence
Denis Lalonde|Édition de la mi‑septembre 2023(Photo: 123RF)
LE TAUREAU CONTRE L’OURS. Que vous soyez optimiste ou pessimiste, retrouvez l’analyse d’un titre en deux parties. Dans ce numéro, Alimentation Couche-Tard. Choisissez votre camp!
Optimiste
- La plus grande surprise au premier trimestre de l’exercice 2024 (terminé le 23 juillet) de Couche-Tard a été la meilleure marge bénéficiaire jamais enregistrée sur la vente de carburant aux États-Unis, à un peu plus de 0,50 $US le gallon, explique Martin Landry, de Stifel. Son cours cible sur un an passe de 76 $ à 81 $.
- Le ton des membres de la haute direction de l’entreprise lors de la conférence téléphonique suivant la publication des résultats trimestriels a été rassurant, estime Irene Nattel, de RBC Marchés des capitaux. Elle soutient qu’elle achèterait le titre avant le dévoilement du nouveau plan stratégique pluriannuel, qui aura lieu le 11 octobre. Son cours cible sur un an reste à 87 $.
- Le bénéfice par action ajusté de Couche-Tard s’est chiffré à 0,86 $durant le trimestre, ce qui est supérieur aux prévisions de Vishal Shreedhar, de la Financière Banque Nationale et du consensus des analystes, qui étaient respectivement de 0,78 $et de 0,79 $. Son cours cible sur un an reste à 78 $.
Pessimiste
- Les résultats trimestriels de Couche-Tard ont été largement conformes aux prévisions de Chris Li, de Valeurs mobilières Desjardins, mais les ventes de magasins comparables (ouverts depuis plus d’un an) aux États-Unis ont progressé de 2,1%, alors qu’il anticipait une augmentation de 3%.
- Les volumes de ventes plus faibles que prévu du côté des produits du tabac continuent d’affecter les revenus des établissements américains de Couche-Tard. L’analyste Mark Petrie, de Marchés des capitaux CIBC, croit toutefois que ce vent contraire touche toute l’industrie et qu’il ne s’agit pas d’une difficulté propre à l’entreprise.
- Même si elle conserve sa recommandation de «surperformance»sur le titre, l’analyste Tamy Chen, de BMO Marchés des capitaux, constate que la persistance de l’inflation, de même que les pressions à la hausse sur les salaires, font en sorte que la rentabilité est plus difficile à atteindre pour les plus petits établissements de l’entreprise.
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