[Photo: Priscilla Du Preez / Unsplash]
TRANSFORMATION NUMÉRIQUE: S’INSPIRER DES START-UP. Les premiers agents conversationnels, ou «chatbots», n’ont peut-être pas connu le succès espéré ces dernières années, mais une nouvelle génération de ces spécialistes virtuels du service à la clientèle et du soutien technique promet de corriger le tir.
Du lot, la société montréalaise Automat.ai se démarque, ayant mis au point une technologie de conseiller virtuel qui plaît autant à des géants financiers comme la Banque Nationale, qu’à des détaillants de produits de beauté comme L’Oréal. Dans ce dernier cas, l’entreprise a poussé la technologie un peu plus loin encore, créant un conseiller virtuel aidant les internautes à comparer divers produits de beauté, puis à trouver celui qui fera l’affaire.
Les premiers agents conversationnels, ou «chatbots», n’ont peut-être pas connu le succès espéré ces dernières années, mais une nouvelle génération de ces spécialistes virtuels du service à la clientèle et du soutien technique promet de corriger le tir. Du lot, la société montréalaise Automat.ai se démarque, ayant mis au point une technologie de conseiller virtuel qui plaît autant à des géants financiers comme la Banque Nationale, qu’à des détaillants de produits de beauté comme L’Oréal. Dans ce dernier cas, l’entreprise a poussé la technologie un peu plus loin encore, créant un conseiller virtuel aidant les internautes à comparer divers produits de beauté, puis à trouver celui qui fera l’affaire.
Clientèle confuse
Dans une étude de marché effectuée l’an dernier, Automat.ai a notamment découvert que 70% de la clientèle du marché des produits de beauté était confuse, devant la surabondance de choix et la surenchère de promesses. L’entreprise a donc convenu de régler le problème. «Il existe tellement de produits de beauté qu’il est très difficile pour les consommateurs de s’y retrouver. Il est plutôt ridicule de voir tout le temps et l’énergie dépensés par les acheteurs pour arriver à effectuer un achat», dénote Andy Mauro, PDG et cofondateur d’Automat.ai. «Les conseillers virtuels en produits peuvent recourir à l’intelligence artificielle pour mettre de l’ordre dans tout ce choix, en fournissant une expérience personnalisée que ces clients recherchent désespérément.»
Il n’y a pas que dans la beauté où ces agents virtuels font une percée remarquée. Plusieurs institutions du secteur financier ont déjà adopté un tel outil pour faciliter l’accès par leurs clients à leurs services en ligne. La Banque Nationale utilise d’ailleurs la plateforme d’Automst.ai afin d’assurer sa présence sur Messenger, l’outil de messagerie de Facebook. «Nous sommes chanceux car Montréal compte sur une communauté vibrante dans l’intelligence artificielle, et Automat est certainement un pionnier dans son secteur grâce à ça», s’enthousiasme d’ailleurs Lionel Pimpin, vice-président des services numériques pour la banque montréalaise. Son agent conversationnel permet aux internautes de poser des questions sur l’état de leurs finances, ou de déterminer quand il est le plus approprié pour visiter un comptoir bancaire afin de parler à un conseiller, humain celui-là.