(Photo: 123RF)
LE TAUREAU CONTRE L’OURS. Que vous soyez optimiste ou pessimiste, retrouvez l’analyse d’un titre en deux parties. Dans ce numéro, Banque Laurentienne. Choisissez votre camp!
Optimiste
- La Banque Laurentienne (BL, 32,21$) a dévoilé un bénéfice par action ajusté de 1,16$ au deuxième trimestre terminé le 30 avril, en recul de 17% sur un an, mais tout de même supérieur à la prévision de 1,13$ de l’analyste Marcel McLean, de Valeurs mobilières TD, et au consensus de 1,11$.
- Les résultats supérieurs aux prévisions sont attribuables à la croissance des marges bénéficiaires, à la hausse soutenue des prêts et à la réduction des dépenses qui ont compensé la hausse des provisions pour mauvaises créances et le recul des revenus autres que d’intérêts, dit John Aiken, de Barclays.
- La marge nette d’intérêt a atteint 1,8%, en hausse de 0,03 point de pourcentage sur un an, mais en recul de 0,07 point de pourcentage par rapport au premier trimestre. La direction a relevé le dividende à 0,47$, ce qui est conforme aux attentes de Doug Young, de Valeurs mobilières Desjardins.
Pessimiste
- Malgré les bons résultats, l’environnement macroéconomique difficile devrait peser sur les résultats bancaires, ce qui fait que l’analyste Paul Holden, de Marchés des capitaux CIBC, préfère jouer de prudence.
- Le portefeuille de prêts hypothécaires a progressé de 1% au second trimestre, mais il devrait enregistrer un repli saisonnier durant le troisième trimestre, ce qui limitera le potentiel d’amélioration des marges bénéficiaires, estime Gabriel Dechaine, de la Financière Banque Nationale.
- Un ralentissement de la croissance économique va continuer de nuire au titre, qui se négocie à escompte par rapport à ceux des autres banques canadiennes. Meny Grauman, de la Banque Scotia, attend une croissance des revenus plus importante avant d’avoir une opinion plus constructive sur l’entreprise.
