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Banque Royale: coûts contrôlés, chemin vers la profitabilité

Charles Poulin|Édition de la mi‑septembre 2023

Banque Royale: coûts contrôlés, chemin vers la profitabilité

(Photo: 123RF)

LE TAUREAU CONTRE L’OURS. Que vous soyez optimiste ou pessimiste, retrouvez l’analyse d’un titre en deux parties. Dans ce numéro, Banque Royale. Choisissez votre camp!


Optimiste

  • Les signaux sont positifs pour l’analyste Sohrab Movahedi. La plupart des segments ont dépassé les attentes, étant notamment propulsés par les marchés des capitaux. Les revenus avant impôts et provisions pour mauvaises créances sont à la hausse de 9% et le bilan est solide. BMO rehausse sa prévision de bénéfice par action pour 2023 de 11$ à 11,25$.
  • Meny Grauman, de la Banque Scotia, estime que le troisième trimestre pourrait être un moment décisif pour RBC. Des mesures de contrôle des coûts ont été introduites, et il semble y avoir un élan positif qui devrait se concrétiser vers la fin de 2024.
  • John Aiken, de Barclays, est du même avis. Le succès de RBC sera grandement déterminé par sa capacité à gérer son levier d’exploitation. Si l’analyste a confiance que la direction réalisera ses objectifs, les mécanismes de réduction des coûts indiquent que les bénéfices se présenteront en 2024. Barclays monte son cours cible de 124$ à 126$.

 

 

Pessimiste

  • La Banque Royale a présenté, au troisième trimestre, des revenus plus élevés qui ont bénéficié de la vente partielle du service d’opérations aux investisseurs ainsi que d’un taux d’imposition effectif plus bas que prévu. N’eût été ces deux items, la RBC aurait été sous les attentes, rappelle la firme Veritas Investments.
  • L’analyste Paul Holden, de la CIBC, s’attend à ce que l’année financière 2024 soit une période de lente croissance pour l’industrie bancaire, ce qui mettra un accent plus marqué sur le contrôle des dépenses, de la gestion du capital et des risques de crédit. La marge nette sur les intérêts de RBC devrait baisser d’un point de base au quatrième trimestre, puis subir une hausse modeste en 2024.
  • Desjardins s’inquiète des résultats de la filière californienne City National Bank. L’analyste Doug Young remarque de faibles résultats au troisième trimestre, conséquence d’une marge nette sur intérêts à la baisse et de dépenses d’exploitation à la hausse. Il remarque qu’elle a dû encore emprunter à la Federal Home Loan Bank au cours du trimestre.