Biden exclut pour l’instant de nouvelles restrictions de voyage
La Presse Canadienne|Publié le 29 novembre 2021Le président Biden a indiqué lundi qu’il était « presque inévitable » que ce variant apparaisse éventuellement en sol américain. (Photo: La Presse Canadienne)
Washington — Le président américain a déclaré lundi qu’il n’avait pas l’intention d’imposer dans l’immédiat de nouvelles restrictions de voyage pour limiter la propagation du variant Omicron en sol américain.
Joe Biden a expliqué que la stratégie aux États-Unis consiste pour l’instant à exhorter les Américains à se faire vacciner ou à recevoir leur troisième dose s’ils y sont admissibles.
Depuis lundi, Washington interdit les visiteurs étrangers de huit pays africains où on signale déjà de nombreux cas du nouveau variant Omicron, une souche fortement mutée du SRAS-CoV-2.
Mais M. Biden soutient que cette décision vise moins à contrer la propagation du virus aux États-Unis qu’à gagner un temps précieux afin d’augmenter le taux de vaccination des Américains.
Les deux premiers cas nord-américains du variant Omicron ont été confirmés au cours de la fin de semaine à Ottawa et lundi, les autorités ontariennes enquêtaient sur quatre autres cas possibles.
Le président Biden a indiqué lundi qu’il était « presque inévitable » que ce variant apparaisse éventuellement en sol américain, c’est pourquoi il n’était pas nécessaire pour le moment d’imposer des restrictions de voyage plus larges, selon lui.
«Le degré de propagation a un impact sur la nécessité ou non d’une restriction de voyage», a-t-il déclaré après s’être adressé à la nation depuis la salle Roosevelt de la Maison-Blanche. «Or, je ne prévois pas cela à ce stade-ci, nous verrons comment ça se développe.»
Le président Biden a également appelé d’autres pays, bien qu’il n’en ait nommé aucun, à faire leur part pour donner de leurs vaccins afin de contribuer à juguler la pandémie dans le monde. Il soutient que les États-Unis ont donné plus de doses de vaccin que tous les autres pays du monde réunis plus de 275 millions de doses à 110 pays.
«Maintenant, nous avons besoin que le reste du monde intensifie également sa contribution», a-t-il déclaré, notant au passage que les variants récents de COVID-19 étaient tous originaires de l’extérieur des États-Unis. «Nous ne pouvons pas abandonner tant que le monde entier n’est pas vacciné.»